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L’Armée tchèque a achevé la construction d’un hôpital militaire en banlieue de Prague. Situé au parc des exposition de Letňany, au nord de la capitale, l’hôpital pourra accueillir jusqu'à 500 patients atteints de Covid-19. D’après les autorités, l’hôpital de campagne accueillera principalement des patients stabilisés, mais pas encore aptes à rejoindre leur domicile. Il servira à soulager l’hôpital pragois Na Bulovce.

Les médecins disposeront à Letňany de deux unités de soins intensifs, des laboratoires, ainsi que des unités de radiographies et de décontamination.

Le pic de l’épidémie et la saturation des hôpitaux du pays sont attendus par les experts vers le 10 novembre.

En République tchèque aussi, le changement d’heure est intervenu dans la nuit de samedi à dimanche. A 3h du matin heure locale, les Tchèques ont reculé les aiguilles de leur horloge d'une heure, comme ils en ont l'habitude chaque année.

Instauré pour faire des économies d’énergie, le changement d’heure saisonnier devait être supprimé en 2021. Le projet devait encore être négocié au niveau européen, pour éviter d'avoir différents fuseaux horaires au sein même de l'UE. Or le débat a été reporté à cause de la pandémie de coronavirus. D’après le porte-parole du ministère tchèque du Transport, « il n’est pas certain que la question revienne encore à l’ordre du jour ».

Le passage à l’heure d’été se déroulera donc le 28 mars prochain.

Un nouveau record de cas de contamination au Covid-19 pour un jour non ouvrable a été enregistré samedi, avec 12 472 tests qui se sont avérés positifs (soit presque 4 000 de plus comparé à samedi dernier). Il s’agit par ailleurs du quatrième total le plus élevé en l’espace de vingt-quatre heures depuis le début de l’épidémie en mars dernier.

Le nombre de malades s’élève actuellement à 156 000, tandis que le nombre de décès enregistrés depuis le 1er mars est supérieur à 2 100. Quelque 5 300 personnes étaient hospitalisées jeudi, dont près de 800 dans un état nécessitant des soins intensifs, selon les données disponibles sur le site du ministère de la Santé.

La Commission européenne a envoyé à Prague sa réaction à la réponse officielle des autorités tchèques à l’audit de la Commission qui avait constaté un conflit d’intérêts du Premier ministre Andrej Babiš. Selon le serveur Neovlivní.cz qui a publié l’information, le PM tchèque serait toujours en mesure, selon la Commission européenne, d’influencer son ancien groupe Agrofert, malgré le placement de ses actifs dans des fonds fiduciaires.

Le ministère tchèque du Développement régional a confirmé avoir reçu la réaction de la Commission européenne qui « ne change rien à la position adoptée par la République tchèque au cours de la procédure d’audit ». Selon le ministère, le contenu des rapports concernant l’audit « reste confidentiel ».

Le Premier ministre Andrej Babiš a toujours nié l'existence de tout conflit d'intérêts. Si la fraude est avérée, la République tchèque pourrait perdre d'importantes subventions de l'Union européenne.