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Le ministère des Affaires étrangères tchèque veut instaurer une « Journée des Tchèques de l’étranger ». Pour ce faire, une enquête a été lancée sur le site du ministère où il est possible de voter jusqu’au 31 juillet prochain pour l’une des dates envisagées.

Plusieurs dates sont ainsi proposées : le 23 décembre, pour rappeler le moment où ont été coupés les premiers barbelés du rideau de fer en 1989, à la frontière tchéco-allemande, le 1er juillet pour commémorer la première réunion des Tchèques et Slovaques de l’étranger en 1932, le 7 mars, date de naissance (en 1850) de Tomas G. Masaryk, le 17 avril, date de naissance (en 1826) de Vojtěch Náprstek, considéré comme le « consul » des Tchèques de l’étranger, et le 4 février qui marque la date où, en 1628, le philosophe et pédagogue Comenius a quitté les pays tchèques, symbole de l’exil des Tchèques.

Il est possible de voter ici : https://www.mzv.cz/jnp/cz/zahranicni_vztahy/krajane/Anketa.html

La République tchèque a fait un don à Lima de 3,5 millions de couronnes pour lutter contre le coronavirus. Avec cette somme la capitale du Pérou pourra acheter des masques, des gants à usage unique, des tests rapides ou des paniers alimentaires à destination des plus démunis, a fait savoir le ministère tchèque des Affaires étrangères.

Le Pérou compte plus de 312 000 cas de contamination et plus de 11 000 personnes y sont mortes du coronavirus, soit une moyenne de 180 victimes par jour sur le mois écoulé. Ces derniers jours, le ministère des Affaires étrangères, en collaboration avec des entreprises tchèques, a également envoyé une aide au Nigéria, sous forme de matériel médical.

Alors que les députés se sont réunis pour débattre du sujet ce jeudi dans le cadre d’une séance extraordinaire, le ministre de la Santé a déclaré que la situation était en train de s’apaiser dans la région de Karviná, dans l’est du pays, qui constitue depuis plusieurs semaines le principal foyer de contamination au Covid-19 en République tchèque, où 129 nouveaux cas ont été recensés mercredi. Devant les parlementaires, Adam Vojtěch (mouvement ANO) a expliqué que la maladie ne s’était pas propagée de façon incontrôlée. Les employés des mines de la société OKD et les membres de leurs familles sont les principales personnes à avoir été infectées.

« Nous prévoyons avec les épidémiologistes que la situation s’améliore », a assuré le ministre, critiqué par l’opposition pour sa mauvaise gestion de la situation malgré le fait que le nombre de nouveaux cas tende à baisser dans les districts de Karviná, de Frýdek Místek et d’Ostrava. Toujours selon Adam Vojtěch, contraindre au confinement une région de 260 000 habitants ne serait pas une solution appropriée.

Les députés membres de quatre formations de l’opposition, parmi lesquels notamment les Pirates, les chrétiens-démocrates et les conservateurs du parti TOP 09, ont appelé le Premier ministre Andrej Babiš à soutenir le plan de relance européen lors du sommet qui se tiendra la semaine prochaine. Ils estiment que la République tchèque ne peut pas considérer uniquement son profit économique immédiat et qu’il convient de tenir compte de la condition des autres pays européens qui sont autant de marchés importants pour les exportations tchèques. Les représentants des quatre partis ont présenté leur position commune lors d’une conférence de presse ce jeudi, avant le début de la séance au cours de laquelle devait être débattue la position tchèque dans l’optique du sommet européen.

« Nous sommes convaincus qu’il faut tenir compte non seulement des intérêts tchèques, mais aussi du fait que ce plan doit servir à relancer l’économie dans toute l’UE », a résumé Helena Langšádlová, députée TOP 09.