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127 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en République tchèque mercredi, soit le total journalier le plus important depuis le 21 avril dernier, selon les données du ministère de la Santé. Le nombre de contaminations en Tchéquie s’élève à 10 777 depuis le début du mois de mars. 70% des malades sont considérés comme guéris. Le nombre de décès s’élève à ce jour à 344.

Les plus gros foyers épidémiques se trouvent dans les environs de Karviná, en Moravie-Silésie, dans l’est du pays, à Prague, à Liberec, en Bohême du Nord, ainsi qu’à Olomouc, en Moravie centrale.

Le jardin zoologique de Liberec (Bohême du Nord) est devenu le premier au monde à parvenir à la reproduction de l’aigle pomarin à l’aide d’une insémination de sperme congelé, une méthode très compliquée pour les oiseaux. Il s’agit également seulement du quatrième aiglon de cette espèce qui niche entre autres en Europe de l’Est qui à être sorti de son œuf tout en vivant en captivité dans un zoo. Parmi eux, trois sont issus d’une insémination artificielle justement à Liberec. L’information a été communiquée ce mercredi par les responsables du zoo.

Cette réussite est le fruit d’un travail entamé il y a cinq ans, cette méthode de reproduction via une congélation des spermatozoïdes des oiseaux étant peu utilisée.

Une grande majorité des Tchèques considèrent que les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pandémie de coronavirus étaient adaptées à la situation et ont été efficaces. Tel est le principal enseignement qui ressort d’un sondage menée par le Centre pour l’étude de l’opinion publique (CVVM), dont les résultats ont été publiés ce mercredi.

Environ 70% estiment que ces mesures étaient adéquates, seul un cinquième des personnes interrogées pensant au contraire qu’elles étaient exagérées et 8% qu’elles étaient insuffisantes. Les Tchèques affirment avoir plus particulièrement apprécié le travail des professionnels de la santé, des pompiers, des policiers et des chercheurs.

De même, 86% pensent que l’application de ces diverses mesures de restriction ont été efficaces et ont empêché la propagation de la maladie. En revanche, les Tchèques sont moins unanimes pour ce qui est du soutien de l’Etat à l’économie. Seuls 52% considèrent que les mesures prises dans ce domaine étaient adaptées à la situation, près d’un tiers estimant même qu’elles étaient très insuffisantes.

Selon les calculs de l’Institut libéral, qui se basent sur les chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ce mercredi 24 juin est le premier jour de l’année 2020 au cours duquel les contribuables tchèques ne travaillent plus pour s’acquitter de leurs impôts et financer les dépenses de l’Etat. Il s’agit du moment fictif considéré comme le « jour de libération fiscale », à compter duquel les Tchèques travaillent donc désormais pour leur propre compte. En raison de la crise du coronavirus et des conséquences économiques, cette date du 24 juin est la plus tardive en République tchèque de ces vingt dernières années. En 2019, elle était ainsi tombée le 28 mai.

Au total, les Tchèques auront donc travaillé 175 jours pour financer les dépenses de la sphère publique, soit le plus grand nombre depuis 2000. A titre de comparaison, toujours selon les estimations de l’Institut libéral, qui lui-même admet qu’elles peuvent faire l’objet d’erreurs, en France cette année le jour de libération fiscale et sociale tombera vers la mi-septembre.