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Chargé des affaires européennes au ministère des Affaires étrangères, Aleš Chmelář a dénoncé les discriminations visant les personnes LGBTQ en Europe, et notamment centrale et orientale, dans une tribune cosignée également par Amélie de Montchalin et Michael Roth, ses homologues français et allemand, et mise en ligne jeudi sur le site de Politico.

Intitulé « Pas de place pour la discrimination anti-LGBTQ en Europe », le texte s’inquiète de « la situation des personnes LGBTQ qui reste très préoccupante, certains dirigeants nationaux remettant même en cause les campagnes en faveur de leurs droits », comme notamment en Pologne tout récemment.

Le président sortant Andrzej Duda, candidat à sa réélection le 28 juin, s'est ainsi engagé à soutenir la famille polonaise traditionnelle mais aussi à « protéger les enfants contre l'idéologie LGBT » et empêcher sa propagation « dans les institutions publiques ».

« Nous condamnons fermement toute mesure d'exclusion et de discrimination et désapprouvons fermement les restrictions aux droits humains et à l'égalité », ont également écrit les trois ministres.

L'Autorité de stockage des déchets nucléaires (SÚRAO) a approuvé, jeudi, la réduction du nombre de localités susceptibles d’accueillir à l’avenir un site de stockage profond, telle qu’elle avait été proposée par un groupe d’experts début juin. Les quatre localités concernées sont les villages de Janoch en Bohême du Sud, dans les environs de la centrale nucléaire de Temelín, Horka dans la région de Třebíč, Hrádek dans la région de Jihlava et Březový potok en Bohême de l'Ouest. Elles ont été retenues sur la base d’une analyse des critères de sécurité, des conséquences sur l’environnement et de la faisabilité technique du projet.

Il est prévu que ce site de stockage profond soit créé d'ici 2065. Le coût des travaux et de son fonctionnement est estimé à environ 110 milliards de couronnes (4,1 milliards d’euros). Actuellement, les déchets nucléaires issus de la production sont stockés dans les centrales mêmes, au nombre de deux en République tchèque.

Une très grande majorité de Tchèques (79%) sont favorables au maintien de la redevance pour financer l’audiovisuel public, concrètement la Télévision tchèque et la Radio tchèque. Tel est le principal enseignement qui ressort d’un grand sondage mené par les agences Median et STEM/MARK, dont les résultats ont été publiés jeudi. Selon environ 80% des personnes interrogées, ce mode de financement reste le meilleur moyen de garantir l’indépendance des médias du service public, alors que diverses propositions sont régulièrement évoquées en faveur de sa suppression.

Par ailleurs, pour la plupart des Tchèques, les programmes diffusés par la Télévision tchèque et la Radio tchèque répondent aux attentes du public et l’une et l’autre sont considérées comme les médias les plus dignes de confiance dans le pays. Pour la Radio tchèque, la redevance, dont le montant mensuel s’élève à 45 couronnes (1,65 euro), représente 60% du budget. Pour la Télévision tchèque, la redevance est de 135 couronnes (5 euros). Environ deux tiers des sondés se disent favorables à leur augmentation.

Il a de nouveau abondamment plu et de violents orages ont éclaté jeudi dans l’après-midi et la soirée dans plusieurs régions de République tchèque, entraînant des inondations et une montée du niveau des rivières. La Moravie-Silésie, dans l’est du pays, et la Bohême de l’Est ont été plus particulièrement touchées.

L’Institut hydrométéorologique tchèque, qui recommande de limiter les déplacements et de veiller au débordement des cours d’eau, prévoit de nouveaux orages et d’importantes précipitations également pour ce vendredi sur la majeure partie du territoire, à l’exception du sud-ouest. Le nord-est du pays, dans les régions de Hradec Králové et de Pardubice, et la Moravie, plus particulièrement dans les environs des villes d’Olomouc et de Zlín, sont les plus menacés et ont été placées en vigilance rouge.