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Le président Petr Pavel reste l’homme politique le plus digne de confiance en République tchèque : 54 % des personnes affirment lui faire confiance. Il est suivi par le président du mouvement d’opposition ANO Andrej Babiš, avec 46 %, et le président du parti d’extrême droite SPD, Tomio Okamura (40 %.), selon  un sondage réalisé entre janvier et mars par l’Agence pour l’étude de l’opinion publique (CVVM).

En revanche, 79 % des Tchèques ne font pas confiance au Premier ministre Petr Fiala et 73 % à la présidente de la Chambre des députés et du parti conservateur TOP 09 Markéta Pekarová Adamová.

À la fin de sa visite au Rwanda, le président tchèque Petr Pavel a participé, ce dimanche, aux commémorations du 30e anniversaire du génocide des Tutsis qui a fait 800 000 morts.

« L’humanité a du mal à apprendre de ses propres erreurs. En même temps, je considère comme un progrès la compréhension croissante entre les nombreux États du monde, qui sont unis par des principes fondamentaux malgré leurs différences », a déclaré Petr Pavel à Kigali.

Il a rappelé que depuis le massacre rwandais, le génocide est considéré comme l’un des pires crimes. La création du Le Tribunal pénal international pour le Rwanda et d’autres institutions similaires constituent également une évolution positive selon le président tchèque.

La République tchèque a été l’un des rares pays à proposer une approche proactive en 1994 aux Nations unies et à qualifier les massacres de génocide, comme l’a rappelé le président rwandais Paul Kagame ce dimanche. Ambassadeur à l’ONU d’une République tchèque à l’époque membre non-permanente du Conseil de sécurité, Karel Kovanda était en effet parmi les premiers à dénoncer le génocide alors en cours au Rwanda. Il a été applaudi pendant la cérémonie qui s’est déroulée ce dimanche dans l’arène de Kigali.

Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a félicité Peter Pellegrini, élu samedi soir à la présidence de la Slovaquie. Sur le réseau X, il a déclaré qu’il croyait au développement des relations « excellentes et profondes » entre la Tchéquie et la Slovaquie.

Le chef de la diplomatie tchèque Jan Lipavský a également exprimé l’espoir que Peter Pellegrini soutiendrait pleinement, dans ses nouvelles fonctions, la coopération tchéco-slovaque et garantirait l’ancrage solide de la Slovaquie dans les structures européennes et transatlantiques.

Le président Petr Pavel s’attend à « une coopération constructive » avec son futur homologue. Il est convaincu que le nouveau président slovaque et lui-même renoueront à la tradition de relations de voisinage exceptionnellement bonnes.

L’ancien Premier ministre tchèque et leader du parti populiste d’opposition ANO Andrej Babiš qui s’était déplacé à Bratislava pour soutenir Peter Pellegrini avant le second tour de l’élection, a félicité « toute la Slovaquie » de son choix. Selon l’homme politique tchèque d’origine slovaque, Pellegrini sera un président fier qui défendra les intérêts des Slovaques dans le monde et sera à l’écoute de tous les citoyens.

Allié du gouvernement populiste slovaque du Premier ministre Robert Fico, Peter Pellegrini, 48 ans, a remporté l’élection présidentielle avec 53,1 % des suffrages face au diplomate indépendant Ivan Korčok (46,9 %).

La « Marche pour la vie » a rassemblé, ce samedi au centre de Prague, plusieurs centaines de partisans des familles « traditionnelles » et détracteurs de l’avortement. L’événement a commencé dans la matinée par une messe célébrée à la cathédrale de Prague par l’archevêque Jan Graubner et s’est poursuivi par un happening sur la place Hradčanské. Le cardinal Dominik Duka est venu saluer « le courage » des manifestants qui ont ensuite traversé le centre de Prague.

Surveillée par la police, la manifestation organisée par Hnutí pro život (Mouvement pro-vie) a été perturbée par les représentants de plusieurs initiatives qui ont bloqué l’un des ponts pragois, pour soutenir la possibilité d’un choix pour les femmes, défendre les droits des minorités sexuelles et protester contre les activités du Mouvement pro-vie qui, selon eux, manipule l’opinion publique au lieu de venir en aide aux femmes enceintes en difficultés.