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La République tchèque, la Pologne et les trois États baltes demandent à la Commission européenne (CE) d’imposer des restrictions sur les importations de céréales en provenance de Russie et de Biélorussie dans l’Union européenne. La lettre, signée par les ministres de l’Agriculture des cinq pays, a été mise à la disposition de l’agence de presse tchèque ČTK et publiée par celle-ci ce jeudi.

Les pays affirment que la Russie utilise les bénéfices tirés des exportations de céréales pour financer la guerre en cours en Ukraine. « Alors que la Fédération de Russie continue de mener une guerre d’agression brutale, illégale et injustifiée contre l’Ukraine, ses céréales continuent d’entrer sur le marché de l’UE. En 2023, par exemple, l’UE a importé 1,53 million de tonnes de céréales russes pour une valeur de 437,5 millions d’euros », peut-on ainsi notamment lire.

« Je ne vois aucune raison pour laquelle nous devrions ainsi soutenir un agresseur qui commet des crimes de guerre en Ukraine, attaque des civils et constitue une menace pour le monde civilisé tout entier. Pour moi, cela est clair, il ne faut pas une seule céréale (de Russie et de Biélorussie) sur le marché européen », a déclaré le ministre tchèque, Marek Výborný.

L’agriculture et le soutien aux agriculteurs de l’UE sont l’un des thèmes du sommet européen de deux jours qui s’ouvre ce jeudi à Bruxelles.

Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays du groupe de Visegrád (V4 - Tchéquie, Hongrie, Pologne et Slovaquie) étaient réunis à Prague ce jeudi. La guerre en Ukraine qui divise le V4 en deux camps, entre la Tchéquie et la Pologne d’un côté, et la Hongrie et la Slovaquie de l’autre, a été au centre des débats et de l’attention des observateurs.

Malgré leurs divergences de vue, notamment en matière d’aide militaire, la Hongrie et la Slovaquie refusant de livrer des armes à Kyiv, tous ont convenu que l’agression de la Russie en Ukraine constituait une violation du droit international et que le territoire ukrainien devait rester à l’intérieur de frontières internationalement reconnues.

Jan Lipavský et ses homologues slovaque Juraj Blanár, polonais Radoslaw Sikorski et hongrois Péter Szijjártó ont également discuté de l’évolution de la situation au Moyen-Orient, de l’élargissement de l’Union européenne ou encore du rôle du Fonds international de Visegrád.

La tchéquie figure dans le groupe B avec l'Australie, la France et l'Espagne : la composition des quatre groupes de la phase de poules de la Coupe Davis 2024 a été dévoilée  mardi.

Du 10 au 15 septembre, les matchs se joueront à Valence en Espagne. Pour se qualifier pour le "Final 8" (les quarts de finale), les Tchèques devront finir premiers ou deuxièmes de leur groupe.

"Je ne suis pas un risque pour la sécurité. Je me suis toujours soucié de la République tchèque", a répété Andrej Babiš à la Chambre des députés réuni mardi pour débattre du courriel qu'il a envoyé pour demander à ses collaborateurs de lui trouver des informations compromettantes sur le chef de la diplomatie. Celui qui a pourtant soutenu les actuels chefs de gouvernement slovaque et hongrois - très critiques envers l'UE et l'OTAN - se défend de partager leurs idées . "Si je communique avec M. Fico et M. Orbán, cela ne signifie pas que je partage leurs points de vue. Je n'ai jamais dit cela", a objecté M. Babiš.

Au site Aktuálně.cz qui rappelle qu'il avait exprimé à plusieurs reprises sa sympathie pour eux, qu'il assistait à des événements organisés par M. Orbán et qu'il se référait à M. Orbán lui-même comme son ami, il a simplement fait remarquer qu'il se référait également à d'autres hommes politiques comme à des amis. "Parce que c'est dans l'intérêt de la République tchèque", a déclaré le chef du mouvement ANO qui figure en tête de tous les sondages, pour les européennes et en cas de législatives anticipées .