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Alors que le projet de loi visant à instaurer le vote par correspondance pour les Tchèques de l’étranger est actuellement sur la table des députés, un sondage de l’agence STEM/MARK montre que 47 % des Tchèques sont en faveur de ce nouveau principe de vote pour les élections législatives, présidentielles et européennes. 35 % des personnes interrogées s’y disent opposées et moins d’un cinquième n’ont pas pu répondre.

Les femmes, les couches les plus éduquées de la population, les jeunes plutôt que les seniors, les habitants des grandes et moyennes villes et les électeurs des partis au pouvoir sont légèrement plus susceptibles d’être en faveur du vote par correspondance, selon les auteurs de l’enquête.

L’opposition critique vivement le projet de loi, évoquant une menace possible pour la démocratie et une violation de la règle constitutionnelle selon laquelle les élections sont secrètes. A l’heure actuelle, les Tchèques de l’étranger peuvent voter dans les ambassades. Les partisans de l’introduction du vote par correspondance soulignent qu’il est à la fois long et coûteux d’aller voter pour les électeurs qui vivent loin de leur représentation diplomatique.

La qualité de l’air en Tchéquie a été plutôt bonne en 2023, selon une évaluation provisoire effectuée par l’Institut hydrométéorologique tchèque (ČHMÚ) et dont les conclusions ont été présentées ce jeudi. Les concentrations de la plupart des polluants sont retombées à leur niveau le plus bas de ces dix dernières années.

Pour la première fois, aucun seuil réglementaire pour les émissions de particules fines PM10 et PM2,5 dans l’air ambiant n’a été dépassé, de même, comme cela était déjà las lors des années précédentes, que pour le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et le monoxyde de carbone. Cette amélioration a été favorisée, entre autres, par des conditions météorologiques et de dispersion favorables, notamment durant l’hiver.

Le prix de la bière servie en pression dans les bars et restaurants en Tchéquie a augmenté de 10 % en glissement annuel à la mi-janvier. Les consommateurs paient en moyenne désormais 57,80 CZK (2,35 euros) par pinte (verre de 0,5L), pour une boisson longtemps considérée comme étant bon marché dans le pays.

Entre la mi-décembre 2023 et la mi-janvier de cette année, le prix moyen d’une chope a augmenté d’un peu plus de deux couronnes, soit environ 4 %, selon les données communiquées, ce jeudi, par Dotykačka, une société spécialisée dans le suivi des données des systèmes de points de vente.

Il s’agit là d’une conséquence de l’augmentation du taux de TVA appliqué sur la bière pression, qui est passé de 10 à 21 % le 1er janvier. Toujours selon Dotykačka, 35 % des bars et restaurants dans le pays n’ont toutefois pas modifié leurs prix entre décembre et janvier, ce qui signifie que l’inflation devrait se poursuivre.

Principale figure de l’opposition au gouvernement, l’ancien Premier ministre Andrej Babiš a été la cible de nombreuses critiques, mercredi, à la Chambre des députés, après avoir qualifié les Autrichiens de « cinglés » en raison de la présence des Verts au sein du gouvernement. Le leader du mouvement populiste ANO s’esprimait sur les travaux de l’autoroute D3 qui doit relier Prague à la frontière avec l’Autriche. Il a accusé cette dernière d’avoir renoncé à la construction de son côté.

« Ils ont laissé tomber. Pourquoi ? Parce qu’ils ont des Verts au gouverment, ces cinglés », a-t-il déclaré. Plus tard, Andrej Babiš s’est excusé sur le réseau social X. « Bien entendu, ma déclaration ne s’adressait pas aux citoyens autrichiens, je parlais du parti des Verts. Des militants qui bloquent délibérément l’achèvement des autoroutes. C’était clair dans le contexte », s’est-il défendu.

« Nous présentons nos excuses à nos voisins autrichiens », a ensuite déclaré un député du parti TOP 09, une des cinq formations composant la coalition gouvernementale. « Je vais écrire à la commission des affaires étrangères autrichienne pour lui expliquer que le cinglé ici est quelqu’un d’autre », a pour sa part réagi le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre basse.