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Selon le dernier classement de l’indice de prospérité et de santé financière, la Tchéquie est tombée à la 15e place sur les 27 pays de l’UE en termes de qualité de l’éducation et de la recherche. Pour la quasi-totalité des dix indicateurs utilisés pour calculer la position de la République tchèque, le pays a obtenu un résultat intermédiaire par rapport aux autres États membres. Elle a obtenu son meilleur résultat dans le domaine des dépenses dédiées à la recherche, où elle s’est classée 10e, tandis que son plus mauvais résultat concerne la proportion de jeunes titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, où elle se classe à la 23e position.

L’indice, un projet de recherche conjoint de Česká spořitelna, du portail Europe in Data et de l’Institut de sociologie de l’Académie tchèque des sciences, mesure la prospérité de la Tchéquie et la santé financière de ses habitants à long terme sur la base de 10 « piliers », dont l’un est la qualité de l’éducation et de la recherche.

Le ministre du Travail et des Affaires sociales, Marian Jurečka (KDU-ČSL), a soumis une proposition de revalorisation des pensions de retraite des anciens dissidents à compter de l’année prochaine, si elle est approuvée par le gouvernement mercredi. Le projet de loi prévoit que les personnes détentrices d’un certificat de résistance au communisme reçoivent la pension moyenne nationale, ce qui signifierait une hausse des pensions pour des centaines de personnes.

Les anciens opposants au régime communiste touchent actuellement des pensions faibles, en général, parce qu’ils ont été en prison, ont été poussés à l’émigration par la police politique ou obligés d’occuper des emplois subalternes.

Jiří Gruntorád, signataire de la Charte 77 et fondateur de Libri prohibiti, une bibliothèque rassemblant littérature d'exil et de samizdat, a récemment critiqué l’absence de solution au problème des maigres pensions des anciens dissidents. Il avait alors appelé le ministre du Travail, Marian Jurečka (KDU-ČSL), à démissionner de ses fonctions et entamé le mois dernier une grève de la faim pour soutenir sa demande.

Une cérémonie en mémoire de Karel Schwarzenberg s’est tenue ce samedi à la cathédrale Saint-Étienne de Vienne, sous la direction de l’archevêque de la capitale autrichienne, le cardinal Christoph Schönborn. Plusieurs centaines de personnes ont assisté à cette cérémonie, dont des membres de la famille Schwarzenberg, l’actuel et l’ancien président autrichien, ainsi que l’ambassadeur tchèque en Autriche, Jiří Šitler.

A l'instar de Karel Schwarzenberg, le cardinal est issu de la branche tchèque d’une famille aristocratique et est né en Tchécoslovaquie avant d’émigrer avec sa famille en Autriche : il a décrit l’ancien ministre des Affaires étrangères comme un grand homme, un patriote et un Européen.

Karel Schwarzenberg est décédé le 12 novembre à Vienne à l’âge de 85 ans. Ses funérailles officielles ont eu lieu le 9 décembre dernier dans la cathédrale Saint-Guy du Château de Prague.

Ramenée le week-end dernier de Linz en Autriche, la « lumière de Bethléem » va commencer à être distribuée ce samedi par les scouts dans toute la République tchèque.

Les gens, croyants ou pas, peuvent venir allumer leurs bougies dans de nombreuses églises et lieux publics en République tchèque. La tradition est née en Autriche en 1986. Les scouts tchèques la suivent depuis 1989.