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L’Autriche prolonge de vingt jours ses contrôles à la frontière avec la République tchèque, a annoncé, jeudi soir, le ministère autrichien de l’Intérieur. Introduits le 18 octobre pour une durée de dix jours, les contrôles avaient été déjà prolongés jusqu’au 16 novembre.

Le ministre de l’Intérieur Gerhard Karner, a déclaré que cette mesure était nécessaire non seulement pour lutter contre la migration illégale, mais qu’elle constituait aussi un élément important de la lutte contre le terrorisme dans le contexte de la crise au israélo-palestinienne.

Cette semaine, les contrôles à la frontière tchéco-allemande ont été également prolongés de vingt jours.

Cette semaine, l’Allemagne avait également annoncé qu’elle prolongeait de vingt jours les contrôles à la frontière avec la Tchéquie.

Selon le quotidien Deník N, les autorités françaises ont demandé l’aide de leurs homologues tchèques dans le cadre d’une enquête sur l’ancien Premier ministre Andrej Babiš, leader du mouvement ANO et également homme d’affaires dans l’agro-alimentaire. Un enquêteur français spécialisé dans la criminalité financière a déclaré à Deník N que son pays avait demandé aux autorités judiciaires tchèques de prendre des mesures d’enquête relevant de leur compétence.

En 2021, suite aux Pandora Papers, le Parquet national financier avait ouvert en France une enquête préliminaire pour des faits de blanchiment de fraude fiscale concernant les conditions d’acquisition de villas par l’ancien Premier ministre tchèque Andrej Babiš dans les Alpes-Maritimes, via une cascade de sociétés offshore.

La Tchéquie a été élue au Conseil exécutif de l’UNESCO pour la période 2023-2027, a annoncé mercredi soir le ministère des Affaires étrangères. Le pays a obtenu un siège au sein de cet organe lors d’une réunion de l’organisation à Paris.

Au cours de son mandat, la République tchèque prévoit de se concentrer sur la transformation de l’éducation et la protection du patrimoine culturel et naturel, ont indiqué des responsables. La Tchéquie a été membre du Conseil exécutif au sein du Groupe d’Europe centrale et orientale de 2012 à 2015.

Le slogan « From the river to the sea, Palestine will be free » peut constituer une infraction pénale dans certaines circonstances, a fait savoir le ministère de l’Intérieur, mercredi, à l’issue d’une réunion entre des représentants du ministère, de la police et du bureau du procureur général. « La conclusion de la discussion est que l’utilisation du slogan est problématique dans le contexte de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et pourrait constituer une infraction pénale », a déclaré Klára Dlubalová, porte-parole du ministère tchèque de l’Intérieur.

Selon le ministère, toute personne utilisant un tel slogan peut potentiellement se rendre coupable de soutien et de promotion du terrorisme, d’incitation à la haine contre un groupe de personnes, ou de négation, de remise en question, d’apologie ou de justification d’un génocide. « La police se concentrera donc tout particulièrement sur ce slogan lors des manifestations. Elle informera notamment à l’avance les organisateurs des manifestations de la nature problématique du slogan », a déclaré le ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse.

Ce slogan, qui signifie « De la rivière à la mer, la Palestine sera libre », en français, résonne dans les rassemblements de soutien à la Palestine à travers le monde. Des paroles ambivalentes qui suscitent la polémique, certains le considérant comme un appel à la destruction d’Israël, tandis que d’autres affirment qu’il s’agit simplement d’une revendication appelant à la fin des discriminations qui visent les Palestiniens vivant en Israël ou dans les territoires occupés.