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Journaliste russo-américaine qui travaillait à Prague pour la station Radio Free Europe/Radio Liberty, lsu Kurmasheva a été arrêtée dans la ville russe de Kazan, a annoncé, mercredi, son employeur. Elle est accusée de ne pas s’être déclarée « en tant qu’agent de l’étranger », un chef d’accusation pour lequel elle encourt jusqu’à cinq ans de prison, a précisé dans un communiqué ce média privé financé par le Congrès américain, qui diffuse ses émissions depuis la capitale tchèque depuis 1995.

La journaliste, qui possède la double nationalité et résidait à Prague avec son mari et ses enfants, avait dû se rendre en Russie pour une « urgence familiale » en mai dernier. Elle avait ensuite été arrêtée temporairement au début du mois de juin en amont de son vol pour rentrer en Tchéquie, selon la radio. Ses passeports américain et russe confisqués, elle s’est trouvée dans l’incapacité de quitter la Russie avant que, finalement, son inculpation soit annoncée mercredi.

Le Comité pour la protection des journalistes s’est déclaré profondément préoccupé par la détention d’Isu Kurmasheva, qu’il considère comme « une nouvelle preuve de la détermination de la Russie à étouffer l’information indépendante », et a demandé sa libération immédiate.

La main-d’œuvre étrangère provenant de pays tiers de l’Union européenne pourra augmenter de 20 000 personnes supplémentaires chaque année en Tchéquie à compter de janvier prochain. Il s’agira notamment de spécialistes des technologies de l’information, de médecins, d’infirmières ou encore d’ouvriers spécialisés dans l’assemblage et le bâtiment. La proposition du ministère de l’Industrie et du Commerce allant dans ce sens a été approuvée par le gouvernement, mercredi.

Le ministère a indiqué qu’environ 13 500 travailleurs étrangers pouvaient actuellement être recrutés en Tchéquie. Les nombreux réfugiés qui ont fui l’Ukraine et sont désormais employés en Tchéquie ne sont pas pris en compte dans ce total. Le ministère a d’ailleurs précisé qu’avant le début de la guerre, la capacité des programmes était de 55 000 demandes par an.

La décision d’augmenter les quotas a été saluée par la Chambre de commerce, qui estime que cette mesure permettra d’atténuer le problème de la pénurie de demain-d’œuvre dans différents secteurs d’activité, sans toutefois résoudre à elle seule le problème structurel de l’économie tchèque. Outre l’Ukraine, les différents programmes dits de migration économique concernent essentiellement les Philippines, la Mongolie, la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Géorgie, la Moldavie ou encore la Macédoine du Nord.

« Compte tenu de l’évolution démographique défavorable de notre pays, il est clair que nous ne pourrons pas nous passer de l’aide des travailleurs étrangers sur le long terme », a souligné le ministre Jozef Sikel.

Tout ça pour ça. Après un débat long de plus de trente heures, la coalition gouvernementale de centre-droit dirigée par Petr Fiala a, sans surprise, résisté à un nouveau vote de défiance à la Chambre basse du Parlement, dans la nuit de mercredi à jeudi. Seuls 85 députés des deux deux partis de l’opposition - le mouvement populiste ANO et le parti d’extrême droite Liberté et Démocratie directe - ont voté en faveur du texte, alors qu’une majorité mininale de 101 voix était nécessaire pour le faire aboutir.

Composé de cinq partis, le cabinet dispose d’une confortable majorité à la Chambre des députés. Il s’agissait de la troisième tentative de le renverser depuis sa nomination en décembre 2021. Cette fois, la motion avait été déposée par l’ancien Premier ministre Andrej Babiš suite à la publication d’informations selon lesquelles le ministre de l’Intérieur, Vit Rakušan, possédait un téléphone portable équipé de la même application de cryptage que celle utilisée par différents hommes politiques, managers et lobbyistes impliqués dans une affaire de corruption.

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