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Les élections européennes qui se tiendront en 2024 seront à la fois une opportunité et un défi pour les démocraties. C’est ce qu’a déclaré le président tchèque dans un discours prononcé devant le Parlement européen, ce mercredi en fin de matinée. Petr Pavel a souligné que la clé de la paix et de la prospérité en Europe résidait dans son unité et sa diversité.

Le chef de l’État, qui à plusieurs reprises a fait référence à son prédécesseur Václav Havel, a également fermement condamné l’agression de la Russie contre l’Ukraine, mis en avant l’aide européenne à Kiev et appelé les dirigeants politiques à communiquer davantage avec les citoyens et à ne pas laisser le champ libre à la désinformation.

Avant cela, en introduction, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a présenté Petr Pavel comme une voix forte de la Tchéquie en Europe et dans le monde et rappelé qu’il avait joué un rôle important dans la condamnation de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Très probablement aucune équipe tchèque de sports collectifs ne participera aux Jeux olympiques à Paris l’été prochain. Après sa défaite contre Cuba (trois sets à zéro), mardi à Rio de Janeiro, à l’occasion de son troisième match de groupe du tournoi de qualification, l’équipe masculine a en effet perdu pratiquement toute chance de terminer à une des deux premières places offrant un billet pour Paris.

Lors de ses deux premiers matchs dans la compétition, la Reprezentace s’était déjà inclinée contre l’Italie et le Brésil, les deux finalistes du tournoi olympique en 2016. Avant d’affronter l’Iran, ce mercredi, elle figurait ainsi à la septième et avant-dernière place de son groupe.

Pour l’heure, selon le site du Comité olympique tchèque, 29 sportifs tchèques sont qualifiés et ont l’assurance de participer aux JO 2024.

Avant de prononcer un discours au Parlement européen ce mercredi, le premier d’un président tchèque devant les députés des Vingt-sept depuis près de dix ans, Petr Pavel s’est exprimé mardi également au Collège de l’Europe à Bruges, à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle année scolaire. Un discours dans lequel il a notamment déclaré qu’il était dans l’intérêt de l’UE de s’élargir pour le bien de sa sécurité.

« Le nouvel impératif géopolitique exige une nouvelle dynamique d’élargissement, a expliqué le chef de l’État tchèque. Pendant trop longtemps, nous avons laissé certains pays européens à la merci de manipulations géopolitiques. » Il a ajouté qu’il convenait désormais d’achever l’intégration européenne et, le cas échéant, atlantique des Balkans de l’Ouest, de l’Ukraine, ainsi que de la Moldavie et de la Géorgie. La Tchéquie, et par extension l’ensemble de l’Europe centrale, a également un rôle important à jouer dans cet élargissement, a-t-il également estimé. « Il faut veiller à ce que personne ne soit laissé de côté », a-t-il souligné.

Enfin, Petr Pavel a formulé le souhait qu’un nombre plus important de Tchèques étudient au Collège de l’Europe. Il s’agirait d’un moyen d’augmenter à l’avenir le nombre de Tchèques travaillant dans les institutions européennes, faible actuellement.

Le mois de septembre de cette année au Klementinum de Prague a été enregistré comme le plus chaud depuis le début des mesures à cette station, c'est-à-dire depuis 1775. La température mensuelle moyenne a atteint 19,6 degrés Celsius, soit un écart de 4,4 degrés Celsius par rapport à la moyenne à long terme de 1775 à 2014 selon les données publiées mardi par l'Institut hydrométéorologique tchèque (ČHMÚ).

Le Klementinum, situé dans le centre historique de Prague, mesure les données météorologiques de manière continue depuis 1775. Bien qu'un certain nombre de facteurs influencent les mesures de cette station, tels que l'emplacement des instruments de mesure dans les locaux ou sa position dans le centre de la ville, les météorologues affirment qu'elles représentent une source unique et extrêmement précieuse d'informations sur l'état du temps et du climat dans l'histoire moderne pour la science moderne.