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La ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, qui avait jusqu'à présent rejeté les contrôles permanents aux frontières tchèque et polonaise, les considère désormais comme l'une des options pour lutter contre les passeurs.

"Ces contrôles supplémentaires doivent être combinés à une surveillance de l'ensemble de la zone frontalière à l'aide de contrôles mobiles. C'est pourquoi nous avons déjà considérablement renforcé la présence de la police fédérale aux frontières polonaise et tchèque. Cependant, il est impossible de croire qu'aucun demandeur d'asile n'arrivera s'il y a des contrôles stationnaires. Si une personne demande l'asile à la frontière, sa demande doit être examinée en Allemagne, c'est une obligation légale claire", a-t-elle déclaré. Elle a souligné que la protection des frontières extérieures de l'UE reste cruciale et que le chemin pour y parvenir passe toujours par le système d'asile commun.

La police tchèque prépare des mesures concrètes. "Nous coordonnons toutes les étapes ultérieures, y compris les éventuels contrôles aux points de passage sélectionnés, avec la partie allemande", a indiqué le ministre tchèque de l'Intérieur Vít Rakušan, qui précise qu'"une coopération similiaire existe depuis déjà un certain temps à la frontière entre la Tchéquie et la Slovaquie".

Le gouvernement ne prévoit pas d’augmenter les salaires des agents de la fonction publique l’année prochaine, a confirmé le ministre du Travail et des Affaires sociales, Marian Jurečka, ce vendredi, à l’issue d’une réunion avec les représentants de différentes organisations syndicales. Selon le ministre, c’est aux différents ministères, en fonction de leur budget, qu’il appartiendra de décider d’éventuelles revalorisations en fonction des professions. Il a également répété que le cabinet prévoyait plutôt une réduction globale de l’ordre de 2 % des dépenses consacrées à la rémunération des salariés du service public.

De leur côté, les syndicats font état d’une baisse des revenus réels en raison de l’inflation et c’est pourquoi ils réclament une augmentation de 10 % des barèmes salariaux. Président de la Confédération des syndicats de Bohême et de Moravie, la plus grande organisation syndicale du pays, Josef Středula, a déclaré qu’ils restaient prêts à mener un mouvement de grève.

La Tchéquie est actuellement le pays avec la dix-septième liberté économique la plus étendue dans le monde. Il s’agit d’une progression interannuelle de cinq places, selon le dernier Indice mondial de liberté économique publié pour 2023 par l’Institut Fraser, un groupe de réflexion indépendant canadien.

Etabli depuis 1996, cet indice mesure l’impact des marchés compétitifs et de l’intervention étatique sur le bien-être des individus dans 165 pays du monde. Le rapport prend en compte différents facteurs, à savoir la taille du secteur public, le niveau de l’état de droit, du commerce international et de la régulation dans sa globalité, ainsi que la situation monétaire du pays et l’environnement inflationniste.

Selon ce classement, le pays le plus libre dans le monde est pour la première fois Singapour, qui a détrôné Hong Kong, le moins libre, comme les années précédentes, restant le Venezuela.

C’est par une visite des usines de la société Colt, spécialisée dans la production d’armes à feu, à Hartford (Connecticut), que le président tchèque achève, ce vendredi, son séjour de cinq jours aux États-Unis. La légendaire marque américaine a été rachetée par le groupe tchèque Česká zbrojovka en 2021, rebaptisé Colt CZ Group depuis.

Petr Pavel est aux États-Unis depuis dimanche dernier et l’Assemblée générale de l’ONU a constitué l’essentiel de son programme. Jeudi, à New York, il a également rencontré les Tchèques vivant aux États-Unis et visité l’exposition au Centre tchèque organisée à l’occasion du 30e anniversaire de la partition de la Tchécoslovaquie et intitulée « Une séparation à l’amiable ».