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La Tchéquie fait partie des pays membres de l’Union européenne où la part de la population possédant un diplôme de l’enseignement supérieur est parmi les plus faibles. En effet, un peu moins de 27 % des personnes âgées de 25 à 64 ans ont poursuivi leurs études et achevé au moins un cycle après l’obtention de leur « maturita » (l’équivalent du baccalauréat en France). Parmi les pays de l’UE, pour l’ensemble de laquelle la moyenne est de 37,67 %, seules l’Italie et la Roumanie présentent des chiffres moindres.

La moyenne pour l’ensemble des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’élève à 40,44 %, selon les dernières données du rapport sur l’état de l’éducation dans le monde pour 2022.

L’année dernière, le Canada avait la plus forte proportion de diplômés universitaires âgés de plus de 25 ans parmi les pays de l'OCDE, (63 %). Il était suivi par le Japon, l’Irlande et la Corée du Sud. L’Irlande (54 % de sa population) affichait le taux le plus élevé parmi les pays de l’UE.

Barbora Krejčíková a remporté l’Open WTA 500 de San Diego (États-Unis) en battant l’Américaine Sofia Kenin en trois sets (6-4, 2-6, 6-4) en finale, samedi. Le duel entre ces deux anciennes vainqueurs de Grand Chelem, lauréates respectivement de Roland-Garros en 2021 et de l’Open d’Australie en 2020, a tourné à l’avantage de la Tchèque au terme d’un match long de 2h40.

Après le WTA 1 000 de Dubaï en février, Krejčíková a ainsi remporté son deuxième titre cette saison, le septième en simple de sa carrière sur le circuit WTA (circuit international de tennis professionnel féminin).

Ce succès en Californie va permettre à la native de Brno de progresser de trois places au classement WTA et de réintégrer le Top 10 mondial, dans lequel figurent déjà deux autres joueuses tchèques, Markéta Vondroušová (6e) et Karolína Muchová (8e).

Dans la foulée de son titre en simple, Krejčíková a également remporté la finale du tournoi de double aux côtés de sa compatriote Kateřina Siniaková. Les Tchèques ont dominé la paire américaine composée de Danielle Collins et Coco Vandeweghe en deux sets (6-1, 6-4).

La République tchèque n’est pas un passager clandestin de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), qui prend des risques et ne compte que sur l’aide de ses alliés. Au contraire, c’est un État responsable qui prend sa sécurité au sérieux et apporte son aide là où c’est nécessaire. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre, ce samedi, dans un discours prononcé en ouverture des Journées de l’OTAN et de l'Armée de l'air tchèque, qui se tiennent tout au long du week-end à l’aéroport de Mošnov-Ostrava. Environ 100 000 personnes ont assisté à cette première journée.

« Il est important de rappeler l’importance de notre appartenance à l’OTAN, qui offre des garanties de sécurité exceptionnelles dont la République tchèque ne disposait pas dans le passé », a expliqué Petr Fiala. « Je ne parle pas seulement de la guerre en Ukraine, nous participons à plusieurs missions de maintien de la paix, nous aidons à protéger le ciel de l’Europe de l'Est, nous envoyons des secouristes dans les zones sinistrées et nous sauvons des vies », a-t-il également rappelé.

Petr Fiala a également déclaré qu’une modernisation massive et nécessaire de l’armée et de ses équipements militaires avait été entreprise au cours des deux dernières années. Selon le chef du gouvernement, cela concerne par exemple les véhicules de combat d’infanterie, les armes légères, les canons, les chars ou encore les hélicoptères. « L’industrie de défense tchèque jouera elle aussi un rôle majeur dans cette modernisation, soit par des livraisons directes, soit en coopération avec des fournisseurs étrangers », a-t-il ajouté.

PLusieurs milliers de personnes ont participé à la nouvelle manifestation appelée « La Tchéquie contre le gouvernement » qui s'est tenue sur la place Venceslas, dans le centre de Prague, samedi après-midi. Le rassemblement était organisé par le parti non parlementaire « Právo Respekt Odbornost »  (PRO - Droit Respect Expertise). Celui-ci critique la politique menée par la coalition de centre-droit dirigée par Petr Fiala, et notamment son projet de réforme des retraites, sa lutte contre la forte inflation ou encore son plan de consolidation des finances publiques et les diverses mseures fiscales qui l’accompagnent.

En fin d'après-midi, les manifestants se sont dirigés vers l'esplanade de Letná, qui se trouve à proximité du siège du ministère de l'Intérieur. A l'exception de l'interpellation d'un homme qui portait un tee-shirt arborant un symbole de soutien à l'agression russe en Ukraine, aucune incident majeur n'a été relevé tout au long de l'après-midi.

Une manifestation similaire appelée alors « La Tchéquie contre la pauvreté » s’était déjà tenue à Prague au printemps dernier et avait rassemblé plusieurs milliers de personnes.