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La chambre basse du Parlement doit commencer à débattre ce mardi du projet de loi proposé par le gouvernement de coalition qui prévoit de réduire l’indexation régulière des pensions de retraite garanties par la loi en fonction de l’inflation. Cette mesure, qui vise, selon le gouvernement, à sauver les finances publiques, a suscité un tollé dans l’opposition, dont les députés ont déclaré qu’ils feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour l’empêcher, et menacent d'y faire obstruction pendant plusieurs jours si nécessaire.

Le projet de loi est débattu en procédure accélérée afin de pouvoir être mis en œuvre en juin, ce qui est critiqué par les juristes constitutionnels. Le parti d’opposition ANO a fait savoir que si la coalition au pouvoir, qui dispose d’une majorité dans les deux chambres, faisait passer le projet de loi au Parlement, il déposerait une plainte auprès de la Cour constitutionnelle.

La Tchéquie fait actuellement face à une deuxième vague d’épidémie de grippe : selon l’Institut national de la santé, le nombre d’infections des voies respiratoires ne cesse d’augmenter, et tout particulièrement dans le cas de la grippe. La semaine dernière, 1 412 cas de grippe pour 100 000 habitants ont été recensés, soit 3,6 % de plus que la semaine précédente.

Selon Jan Kynčl, chef du département d’épidémiologie à l’Institut, ces infections devraient continuer à se propager pendant plusieurs semaines encore. Le nombre de tests positifs au Covid-19 est également à la hausse, selon les données du  ministère de la Santé.

La commissaire européenne aux droits de l’Homme, Dunja Mijatovic, est à Prague pour discuter de l’indemnisation des victimes roms de stérilisation forcée, de l’inclusion des enfants roms dans le système scolaire et des droits des personnes handicapées. Dans une interview pour la radio publique tchèque, Dunja Mijatovic a déclaré que la ségrégation dans les écoles, non seulement des enfants roms, mais aussi des enfants handicapés, était un phénomène qui devait changer dans le pays et qui nécessitait une approche volontariste de la part du gouvernement.

Une des questions abordées à l’occasion de son séjour dans la capitale tchèque, est la législation qui impose la stérilisation obligatoire des personnes qui souhaitent changer de sexe. Sur les 46 pays membres du Conseil de l’Europe, seuls 12 pays, dont la Tchéquie, imposent la stérilisation aux personnes transgenres.

Le ministre des Affaires étrangères Jan Lipavský (Pirates) est depuis dimanche et jusqu’au 1er mars en visite officielle en Inde, accompagné d’une délégation d’entrepreneurs. Cette visite a pour but de discuter de l’approfondissement du partenariat tchéco-indien dans les domaines des sciences et de l’innovation, mais également d’une plus grande coopération dans l’industrie de la défense et le tourisme.

L’actuelle équipe dirigeante au ministère des Affaires étrangères compte parmi ses priorités de se concentrer davantage sur la région indo-pacifique. Eu égard au secteur de la défense Jan Lipavský a déclaré que l’Inde cherchait à devenir moins dépendante de la Russie pour ses équipements militaires. « L’industrie de défense tchèque a des produits très intéressants pour l’Inde, nous parlons des radars, par exemple. Une grande partie de l’espace aérien est surveillé par des radars de fabrication tchécoslovaque », a expliqué le chef de la diplomatie tchèque.

Jan Lipavský entend également soulever la question de la relation économique entre l’Inde et la Russie. L’Inde a adopté une position neutre sur la résolution condamnant l’agression russe en Ukraine adoptée cette semaine par l’Assemblée générale des Nations unies. « Nous savons que l’Inde a été neutre dans les relations internationales, par exemple, elle s’est abstenue sur la résolution sur l’Ukraine à l’ONU, mais nous devons d’autant plus travailler avec elle. L’Inde a augmenté ses importations de pétrole et de gaz en provenance de Russie, mais à des prix limités, donc c’est rentable pour eux maintenant, mais ils le prennent de manière très pragmatique », a rappelé le ministre.