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Quelque 200 personnes se sont réunies, ce samedi, non loin du Château de Prague, pour une cérémonie du souvenir à l’occasion du 75e anniversaire du Coup de Prague, événement marquant la prise du pouvoir par le Parti communiste en Tchécoslovaquie, le 25 février 1948. Ils ont commémoré la manifestation d’environ 5 000 étudiants venus, ce jour-là, exprimer leur soutien au président de la République Edvard Beneš.

Sous la pression du régime soviétique, celui-ci avait été contraint de démissionner et de laisser s’installer un gouvernement communiste dirigé par Klement Gottwald. La manifestation a été brutalement réprimée par les forces de l’ordre. De nombreux étudiants et professeurs ont été par la suite persécutés.

Le président du Sénat Miloš Vystrčil de même que d’autres personnalités, dont les derniers participants à la manifestation encore en vie, ils ont tous pris part à cette cérémonie du souvenir.

« Comme la Tchécoslovaquie en 1948, l’Ukraine envahie par la Russie connaît aujourd’hui une oppression de la liberté », a déclaré le Miloš Vystčil à cette occasion. Il a ajouté que la liberté et la démocratie n’étaient pas gratuites et qu’il fallait être vigilant face aux « manifestations d’autoritarisme ».

Originaire de Slovaquie orientale et installé à Prague depuis 1993, le réalisateur Juraj Jakubisko est mort vendredi à l’âge de 84 ans. Diplômé de la FAMU, l’école supérieure de cinéma de Prague, il a tourné des dizaines de films de fiction et documentaires remarqués à l’international, dont « Tisícročná včela » (L’Abeille millénaire, 1983), l’histoire de trois générations de paysans durant la période 1887-1917,  « Perinbaba » (The Feather Fairy, 1985), un conte de fée inspiré des frères Grimm avec Giulietta Masina dans le rôle principal, « Sedim na konári a je mi dobre » (Assis sur ma branche, je me sens bien, 1989), ou encore « Bathory » (2008), une production internationale considérée comme le film le plus cher jamais réalisé en Europe centrale et orientale.

Après l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du pacte de Varsovie, Juraj Jakubisko a réalisé, en coproduction avec la France, « Vtáckovia, siroty a blázni » (Les Oiseaux, les Orphelins et les Fous, 1969), une cruelle parabole sur cette époque. Le film a été ensuite interdit par la censure communiste.

Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavský, a déclaré que la Russie devait se retirer inconditionnellement de toute l'Ukraine. Dans son allocution devant l'Assemblée générale des Nations Unies à New York jeudi, M. Lipavský a déclaré que l'agression de la Russie avait causé des souffrances inimaginables à la fois en Ukraine et ailleurs.

Le chef de la diplomatie tchèque a mis en garde contre la tentation d'adopter une position neutre, affirmant que si le monde n'agissait pas maintenant, il accepterait un nouvel ordre international basé sur l'usage de la force et le colonialisme.

A la veille de l’anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Assemblée générale de l’ONU a exigé un retrait « immédiat » des troupes russes, appelant à une paix « juste et durable ».

La résolution non contraignante a recueilli 141 voix pour, 7 contre (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Mali, Nicaragua, Erythrée) et 32 pays se sont abstenus, dont la Chine et l’Inde, sur les 193 Etats membres des Nations unies.

La France a battu la Tchéquie 72-59 au terme du match joué jeudi soir à Pardubice dans le cadre de la qualification pour le championnat du monde de basket-ball. Sans plusieurs de ses cadres évoluant en NBA, c'est le prodige de 19 ans Victor Wembanyama qui a permis à la France de s'imposer malgré un très bon départ des Tchèques qui ont largement dominé le début de la rencontre.

Pour son troisième match en bleu, celui qu'on annonce comme le n°1 de la prochaine draft NBA a réalisé 22 points, 4 interceptions, 6 contres et 1 passe. C’est son plus grand nombre de points inscrits en équipe nationale. Il a été élu homme du match et a pris 17 rebonds, soit un record égalé chez les Bleus.

Les Tchèques ne participeront pas au prochain mondial.