• 05/01/2023

    Très suivi par les médias tchèques, le procès de l’affaire dite du Nid de cigognes, dans laquelle Andrej Babiš est accusé de fraude aux subventions européennes, touche à sa fin. Ce jeudi, le procureur a requis une peine de trois ans de prison avec sursis et une amende de 10 millions de couronnes (environ 415 000 euros) contre l’ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle.

    Dans son réquisitoire, le procureur a expliqué que le complexe touristique appelé Nid de cigognes qu’Andrej Babiš a fait construire à la fin des années 2000 ne pouvait pas être considéré comme une petite ou moyenne entreprise et ne remplissait donc pas les conditions pour l’obtention de subventions. Environ deux millions d’euros ont été versés par Bruxelles pour financer la réalisation du projet, situé dans les environs de Prague.

    Le juge pourrait rendre sa décision la semaine prochaine, avant donc la tenue du premier tour de l’élection présidentielle. Même en cas de condamnation, Andrej Babiš, qui a, lui, répété ce jeudi qu’il était innocent et qu’il s’agissait d’une affaire politique, pourra se présenter.

  • 05/01/2023

    Les Tchèques restent à la fête sur le Dakar 2023 dans la catégorie camions, où ils font traditionnellement bonne figure. Au volant de son Iveco, Martin Macík a remporté la 4e étape du rallye-raid, une spéciale longue de 425 kilomètres dans le sable saoudien, et, en comptant le prologue, s’est ainsi imposé pour la quatrième fois depuis le départ de la course, samedi dernier.

    Malgré cette nouvelle victoire, c’est pourtant un autre pilote tchèque, Aleš Loprais, avec lui un camion de la marque Praga,  qui a repris la tête du classement général. Ce jeudi matin, Loprais disposait de 27’22’’ d’avance sur le Néerlandais  Mitchel Van den Brink (Iveco).

    Premier au départ de la 4e étape, Jaroslav Valtr (Tatra), seulement 8e à l’arrivée avec près de trois quarts d’heure de retard, a rétrogradé à la 3e place du classement général. Martin Macík occupe, lui, la 4e.

  • 05/01/2023

    Le gouvernement a validé, mercredi, le principe selon lequel la République tchèque consacrera à l’avenir au moins 2 % de son produit intérieur brut aux dépenses militaires, soit la part minimale normalement demandée à chaque État membre de l’OTAN. Depuis son intégration à l’Alliance en 1999, la République tchèque, malgré les promesses régulièrement faites par ses dirigeants, n’a jamais respecté cet engagement et, comme d’autres pays européens, elle est parfois critiquée pour sa participation insuffisante. En 2020, le budget de la Défense avait représenté 1,3 % du PIB.

    Selon le paquet de mesures présenté par la ministre de la Défense, Jana Černochová, il s’agirait désormais d’une obligation ancrée dans la législation, de manière à garantir la modernisation de l’Armée tchèque. La norme, qui est aussi une réaction à l’évolution de la guerre en Ukraine, pourrait même entrer en vigueur dès le 1er juillet et s’appliquerait donc au budget de l’État pour 2024. Près d’un milliard d’euros supplémentaire pourrait ainsi être consacré aux dépenses militaires, alors que quelque 5,4 milliards sont pour l’instant prévus à cet effet pour l’année prochaine.

  • 05/01/2023

    Cela faisait longtemps que le hockey tchèque attendait une telle performance : son équipe nationale s’est qualifiée pour la finale du championnat du monde des moins de 20 ans en battant la Suède (2-1, après prolongation), mercredi soir, à Halifax (Canada). Longtemps menés au score, les juniors tchèques ont égalisé dans les dernières secondes du troisième tiers-temps, avant d’inscrire le but vainqueur dans la dernière minute de la prolongation.

    La Reprezentace est ainsi assurée de décrocher une médaille dans un Mondial pour la première fois depuis 2005. En finale, vendredi soir, les Tchèques seront opposés au Canada, tenant du titre et qui a dominé les États-Unis (6-2) dans l’autre demi-finale.

    Durant la phase de groupes, en ouverture du tournoi la semaine dernière, les deux équipes se sont déjà affrontées et la République tchèque avait créé la surprise en s’imposant (5-2).

  • 04/01/2023

    2022 a été la cinquième année la plus chaude à Prague depuis 1775, date de l’ouverture de la station météorologique de Klementinum, dans le centre-ville, qui est la plus ancienne du pays en service. La température moyenne s’est élevée à 12,4 °C, soit 1,1 °C au-dessus de la normale. Les données ont été communiquées par l’Institut hydrométéorologique tchèque (ČHMÚ), ce mercredi.

    Les quatre années plus chaudes que 2022 se sont produites au cours de la décennie écoulée (2018, 2019, 2014 et 2015). Donnée symbolique de ce réchauffement constaté : le record pour un mois de décembre à Prague est tombé le dernier jour de l’année. La température moyenne le 31 décembre dernier s’est élevée à 14,3 °C au Klementinum.

  • 04/01/2023

    Le temps reste essentiellement gris, avec quelques averses à caractère passager, sur l’ensemble du territoire ce jeudi, jour de la fête des Dalimil.

    Déjà très douces pour la saison et nettement supérieures aux normales saisonnières, les températures augmentent encore quelque peu et varient entre 8 °C dans le nord de la Bohême et 12 °C dans le sud de la Moravie. Le soleil se lève à 7h57 et se couche à 16h13.

  • 04/01/2023

    À compter du 1er février, les cantines scolaires en République tchèque pourront augmenter de 20 % le prix des repas servis aux élèves le midi. La hausse des tarifs des collations du matin et des goûters pourra, elle, s’élever jusqu’à 30 %, et ce, conformément à l’amendement du décret sur les repas scolaires préparé par le ministère de l’Éducation, qui sera publié dans le Recueil des lois.

    Selon le ministère, ces nouvelles limites sont une réponse à l’inflation des prix des denrées alimentaires et doivent permettre aux cantines de continuer à acheter des matières premières de qualité. La dernière augmentation de ces limites, déjà de l’ordre de 20 %, remontait à septembre 2021.

    Selon le ministère, le prix moyen d’un déjeuner dans l’ensemble des cantines du pays, depuis les écoles maternelles jusqu’aux lycées, s’élève actuellement à 34 CZK (1,40 euro), soit 10 CZK de plus qu’il y a six ans.

  • 04/01/2023

    Comme ailleurs en Europe, où une cinquantaine de millions de volailles ont déjà été abattues depuis un peu plus d'un an, la diffusion de la grippe aviaire continue de faire d’importants ravages en République tchèque aussi. La totalité des quelque 750 000 poules pondeuses d’un élevage situé dans la commune de Brod nad Tichou, à environ 150 kilomètres à l'ouest de Prague, va ainsi devoir être abattue, a annoncé l’Administration vétérinaire nationale (SVS). La vaste opération de liquidation a commencé ce mercredi.

    Ce chiffre représente 15% du total des poules élevées actuellement en République tchèque. Cet abattage est la conséquence de la détection de la présence du virus hautement pathogène de sous-type H5N1 dans une des sections de l’exploitation. Il s'agit du plus important foyer de grippe aviaire découvert en République tchèque depuis l'apparition de la maladie. L'élevage de volailles en plein air sur l’ensemble du territoire est de nouveau interdit depuis la mi-décembre.

  • 04/01/2023

    Plus simple et plus facile à comprendre : le système des permis de conduire à points en République tchèque devrait connaître d’importants changements à compter de l’année prochaine. Ce mercredi, le gouvernement tchèque débat des diverses modifications proposées par le ministère des Transports dans le cadre de la loi sur la circulation routière.

    Ce nouveau système ne comptera ainsi plus que trois groupes de points de pénalité (contre cinq actuellement). Comme en France, le permis tchèque est doté d’un capital maximal de douze points, qui est ensuite réduit en fonction des éventuelles infractions au code de la route commises. Par ailleurs, les personnes âgées de 17 ans devraient avoir la possibilité de conduire en étant accompagnées d’un titulaire d’un permis de conduire. L’instauration d’un permis probatoire est également prévue.

  • 04/01/2023

    Un peu plus de 31 térawatt-heures (TWh) d’électricité (31,02 TWh) ont été produits en 2022 à Temelín (Bohême du Sud) et à Dukovany (Moravie), les deux centrales composant le parc nucléaire en République tchèque, a annoncé leur propriétaire, le groupe ČEZ, majoritairement contrôlé par l’Etat tchèque. Il s’agit d’un nouveau record dans l’histoire du pays, depuis la mise en service du premier réacteur à la centrale de Dukovany en 1985.

    Il s’agit d’une augmentation de près de 1 % par rapport à 2021. La centrale de Temelín, qui est la plus importante de toutes les sources de production d’électricité du pays, a produit 16,29 TWh, contre 14,55 TWh à Dukovany.

    Dans le bouquet énergétique de la République tchèque, le nucléaire, avec un total de six réacteurs, couvre un peu plus du tiers de l’approvisionnement en électricité. Cette part devrait augmenter à l’avenir. En fin d’année dernière, ČEZ a indiqué avoir reçu trois offres, dont une du groupe français EDF, pour la construction d’un nouveau réacteur à Dukovany.

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