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Ancien dissident soviétique, Viktor Fainberg, qui faisait partie des huit personnes qui avaient osé manifester sur la Place Rouge de Moscou en août 1968 pour protester contre l’invasion de la Tchécoslovaquie et l’écrasement du Printemps de Prague par les troupes du Pacte de Varsovie dirigées par l’URSS, est décédé à l’âge de 91 ans.

Né à Kharkiv, en Ukraine, Viktor Fainberg était philologue de formation. Militant pour les droits de l’homme, il avait été interné pendant plus de cinq ans dans des établissements psychiatriques, avant d’être libéré et autorisé à émigrer en Israël. En 1978, il s’était installé en France, pays dont il a ensuite obtenu la nationalité. En 2008, après avoir été remercié par le Premier ministre tchèque, il avait raconté son histoire - en français - au micro de Radio Prague International.

L’annonce de son décès a été faite par Radio Free Europe/Radio Liberty. Le ministère des Affaires étrangères tchèque a exprimé sa « profonde tristesse ». « L’héritage de Viktor Fainberg est toujours d’actualité dans les temps troublés actuels », a tweeté le ministère.

« Son acte héroïque a un impact sur notre époque et nous devrions saluer le courage de tous les citoyens russes qui protestent aujourd’hui contre l’invasion russe en Ukraine », a pour sa part réagi le Premier ministre, Petr Fiala.

Il Boemo, du réalisateur Petr Václav, qui retrace la vie et la carrière du compositeur Josef Mysliveček, a reçu quatre nominations pour les Prix de la critique qui seront décernés le 4 février prochain au théâtre Archa à Prague.

Egalement nommés pour quatre prix, le drame psychologique Arvéd ainsi que Banger, une histoire grinçante de la vie des jeunes d’aujourd’hui, qui a été tournée avec un iPhone.

Au total, 17 films sont en compétition pour l’édition de cette année de ce prix alternatif aux Lions tchèques.

La présidence tchèque a cherché des compromis acceptables pour toutes les parties, tout en défendant les intérêts des citoyens tchèques, a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala à l’occasion d’une conférence de presse mardi et présentant le bilan des six derniers mois du pays à la tête du Conseil de l’UE.

Le ministre des Affaires européennes, Mikuláš Bek, a pour sa part estimé que le gouvernement avait réussi à faire évoluer la perception générale de la République tchèque de celle d’un satellite hongrois à la périphérie de l’Europe à celle d’un pays qui joue un rôle actif au cœur des affaires européennes.

Pendant la présidence tchèque, les Vingt-Sept se sont mis d’accord notamment sur une aide financière de 18 milliards d’euros à l’Ukraine et sur l’adoption de trois autres paquets de sanctions contre la Russie. Ils ont également approuvé le plafonnement des prix de gros du gaz sur le marché européen et un accord provisoire sur certaines parties de « Fit for 55 », la feuille de route de l’UE pour une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

Des records de température sont tombés en République tchèque lundi 2 janvier, comme les jours précédents. La température la plus élevée a été enregistrée à Zlaté Hory, dans la région de Jesenice, avec 18,7 °C au thermomètre, selon l'Institut hydrométéorologique tchèque (ČHMÚ).

Le record de température pour un 2 janvier a été battu ou égalé dans 56 % des stations de mesure à long terme lundi. Les températures les plus élevées ont été enregistrées en Silésie et dans la moitié sud-ouest de la Bohême. En revanche, dans la moitié orientale du plateau de Bohême-Moravie et dans certaines parties de la Moravie, les températures n'ont même pas atteint 8 °C en raison du brouillard ou des nuages bas.