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La République tchèque attendra encore avant de reconnaître l’indépendance du Kosovo : une déclaration du chef de la diplomatie, Karel Schwarzenberg, à la réunion de la commission des Affaires étrangères. En soulignant l’intérêt de Prague pour de bonnes relations avec la Serbie, Karel Schwarzenberg a rappelé, dans le même temps, que dans la prise de position officielle du conseil ministériel à Bruxelles, la diplomatie tchèque avait souligné sa préparation d’entamer le processus interne visant la reconnaissance du Kosovo, tant que le gouvernement kosovar accomplira son engagement de respecter les recommandations du plan Ahtisaari.

Cinquante soldats tchèques qui feront partie de l’équipe de reconstruction provinciale, PRT, en Afghanistan, se sont envolés jeudi pour la province afghane de Logar. Au total deux cents militaires et une vingtaine d’experts civils formeront la première équipe de reconstruction tchèque dans cette région. C’est le 1er mars que la République tchèque prendra la direction de l’équipe PRT à Logar. La tâche des Tchèques sera d’assurer la sécurité des personnes civiles participant à la reconstruction d‘établissements médicaux, d’écoles, de bâtiments administratifs, etc. La présence de l’équipe tchèque de reconstruction est prévue pour trois ans mais elle pourrait être prolongée. Les Tchèques sont déjà présents à l’hôpital de campagne à Kaboul et dans les forces spéciales de la police militaire au sud de l’Afghanistan.

Les discussions entre le ministère tchèque de la Défense et la firme autrichienne Steyer sur les fournitures des véhicules blindés Pandur sont près d’aboutir sur un accord aux termes duquel ces véhicules seront soumis à des tests supplémentaires. Une information communiquée par le vice-ministre de la Défense Martin Barták. Lors des tests précédents, les transporteurs n’ont pas accompli 24 des 93 critères. Le contrat sur les fournitures de 199 véhicules blindés Pandur d’une valeur de plus de 740 millions d’euro a été résilié par le cabinet tchèque en janvier dernier, en raison du retard des fournitures.

Un établissement de soins médicaux pour les vétérans de guerre a été inauguré à l’hôpital militaire de la ville morave d’Olomouc. Il s’agit d’un deuxième établissement pour vétérans en République tchèque, après celui ouvert il y a trois semaines à l’hôpital militaire de Prague-Střešovice. Leur capacité est presque la même : 23 lits à Olomouc, 26 à Prague. Ivan Solovka, président régional de la Communauté des légionnaires tchécoslovaques et vétéran du front de l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale, s’en félicite, estimant que c’était une dette à payer à l’égard des vétérans dont on parlait depuis la Révolution de Velours. L’Armée tchèque compte près de 3500 anciens combattants du second conflit mondial et 16 000 vétérans contemporains des opérations de paix et des missions étrangères dans le Golfe Persique, au Kosovo, en Afghanistan et en Irak.