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10/02/2008
Pour la deuxième élection présidentielle, les communistes veulent proposer leurs propres candidats, tout en n'excluant pas leur soutien à Jan Švejnar. Vojtěch Filip, chef du Parti communiste de Bohême et de Moravie, a négocié ce dimanche, à ce sujet, avec Jiří Paroubek, chef du Parti social-démocrate. Les communistes retiennent plusieurs noms, dont ceux de l'ex-ministre des Affaires étrangères, Jiří Dientsbier, du médiateur public, Otakar Motejl, ou encore du président de l'Académie des Sciences, Václav Pačes.
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10/02/2008
Pendant toute la journée de samedi, tout comme vendredi d'ailleurs, l'atmosphère dans la salle Espagnole et dans les couloirs a été tendue et très animée, les politiciens des deux camps s'accusant mutuellement même devant les caméras de télévision. Les deux réunions, de vendredi et de samedi, ont été retransmises en direct et largement commentées par la Télévision publique tchèque... Selon les dernières informations, plus de 800 000 téléspectateurs auraient suivi, vendredi soir, l'élection présidentielle. Aussi le lendemain, le taux d'audience a été très élevé. Le Premier ministre Mirek Topolánek a critiqué la télévision pour le prétendu manque d'objectivité, les experts en revanche ont hautement apprécié son niveau hautement professionnel.
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10/02/2008
Les médias autrichiens ont consacré une assez grande attention à l'élection présidentielle en République tchèque. Selon la plupart des commentaires, leur résultat peut être considéré comme un échec. Un échec de l'ODS et de l'actuel président Václav Klaus, ainsi que de toute la scène politique tchèque. L'agence APA souligne l'augmentation de la tension au sein de la coalition gouvernementale à cause de la position des Verts: Prague aurait donc maintenant devant elle des journées pleines de tension. Selon le journal Die Presse, la situation actuelle risque de donner lieu à une crise constitutionnelle... Ce sont aussi les médias slovaques et polonais qui réservent une certaine place à l'élection du nouveau président de la République tchèque.
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10/02/2008
Lundi, le ministre de la Justice Jiří Pospíšil soumettra un projet modifiant le code criminel en vue d'élargir le système actuel de la protection des données personnelles des victimes. Il veut justement mieux protéger la vie privée des personnes qui ont été victimes de crimes. Jusqu'à maintenant, seules les personnes de moins de dix-huit ans et celles qui se voient directement toucher dans leur intégrité personnelle ou dans leurs droits personnels par un crime, bénéficient d'une protection de leur personne.
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10/02/2008
Le théâtre Archa de Prague prépare un nouveau projet qui a pour thème la vie des réfugiés et qui s'appellera La Danse par dessus les barrières. Y participeront des artistes et des danseurs du pays, ainsi que ceux qui viennent de Tchétchénie, de Birmanie, de Géorgie et du Kazachstan. Le spectacle s'inscrit dans un grand projet du théâtre Archa, Dialogues en fuite, qui est soutenu par des "fonds norvégiens" offerts par la Fondation pour le développement de la société civique.
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10/02/2008
Le skieur de fond tchèque Lukáš Bauer a remporté un nouveau grand succès dans la Coupe du monde. A Otepää en Estonie, il a remporté sur 15 kilomètres style classique devant l'Estonien Jaak Maem. Il a réaffirmé ainsi sa place en tête du classement de la Coupe du monde. Le Tchèque Roman Koudelka s'est placé septième dans une série de la Coupe du monde de saut à ski, à Liberec, en Bohême du nord... Les joueurs tchèques se sont qualifiés en quart de finale de la Coupe Davis. Les trois matches ont été joués vendredi à Ostrava. Tomáš Berdych et Radek Štěpánek ont battu d'abord leurs adversaires belges, respectivement Kristof Vliegen et Steve Darcis. Le lendemain, Berdych et Štěpánek, dirigés par l'entraîneur Jaroslav Navrátil, ont confirmé leur succès dans le double.
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09/02/2008
Le nom du nouveau président de la République n'est toujours pas connu. Ce samedi, le Château de Prague, salle Espagnole, a été le théâtre du troisième tour de l'élection présidentielle, au terme duquel aucun des deux candidats n'a été élu; selon les informations officielles qui viennent d'être publiées, l'économiste tchéco-américain Jan Švejnar a obtenu 113 voix, tandis que l'actuel président Václav Klaus en a obtenu 139. Pour être élu, il a fallu un total de 140 voix. Comme prévu, les communistes se sont abstenus. Trois parlementaires ont été absents: le député social-démocrate, Evžen Snítilý, qui a dû être hospitalisé, le sénateur chrétien-démocrate, Karel Barták, absent également pour cause de maladie et le chrétien-démocrate, Josef Kalbáč, souffrant d'un malaise.
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09/02/2008
Pendant toute la journée de samedi, tout comme vendredi d'ailleurs, l'atmosphère dans la salle Espagnole et dans les couloirs a été tendue et très animée, les politiciens des deux camps s'accusant mutuellement même devant les caméras de télévision. Les deux réunions, de vendredi et de samedi, ont été retransmises en direct et largement commentées par la Télévision publique tchèque...
Guillaume Narguet a suivi le déroulement sur place: « Tout ça pour ça... a-t-on envie de dire après deux jours de négociations âpres et tendues, parce que je peux vous garantir que l’ambiance dans les couloirs du Château de Prague était vraiment tendue ces vendredi et samedi. Ni Vaclav Klaus ni Jan Švejnar n’a donc été élu président de la République. Ce n’est pas vraiment un scénario-surprise car celui-ci avait été régulièrement annoncé dans les semaines et jours précédents la tenue de l’élection. Comme ils l’avaient annoncé, les communistes ne se sont prononcés en faveur d’aucun candidat lors du troisième tour de cette première élection. Or il avait été pronostiqué que les voix communistes pouvaient faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Depuis le début de la séance samedi matin, les interruptions ont succédé aux interruptions et ont laissé place pendant ce temps-là aux bruits de couloirs les plus divers. Quant aux parlementaires, quel que soit leur camp et le candidat qu’ils soutenaient, ils n’ont cessé de se lancer des attaques sur les différentes pressions qui auraient été exercées sur certains de leurs députés et sénateurs. Bref, c’était une ambiance tendue, voire exécrable qui a regné pendant ces deux jours de la première élection. Et on peut désormais supposer qu’il en sera de même lors des jours qui vont suivre et précéder la tenue de la deuxième élection. »
La deuxième élection présidentielle aura lieu dans une semaine, le vendredi 15 février, au Château de Prague. L'accord a été trouvé à ce sujet entre les chefs des partis représentantés au Parlement et le président de la Chambre des députés, Miloslav Vlček.
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09/02/2008
Václav Klaus et Jan Švejnar ont confirmé qu’ils seraient les candidats, aussi, pour la deuxième élection présidentielle. Le premier en tant que candidat de l’ODS (Parti civique démocrate), l’autre en tant que candidat des Verts et des sociaux-démocrates. Les communistes quant à eux ont annoncé qu’ils présenteraient leurs propres candidats, cinq personnes semblent être en lice. En attendant, les interrogations planent sur la situation future au sein de la coalition gouvernementale que cette élection a rendu plus tendue que jamais. Le Parti des Verts, l’un des trois partis de la coalition gouvernementale, soutenant Jan Švejnar, son chef, Martin Bursik, avait lourdement critiqué dans son allocution prononcée vendredi, l’actuel président Václav Klaus. C’est aussi ce parti qui avait proposé le vote au scrutin public à la place du scrutin secret.
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09/02/2008
Que pense de la première élection la député chrétienne-démocrate, Michaela Šojdrová? Guillaume Narguet: -Madame Šojdrová, on vient de vivre deux jours de négociations difficiles pour un résultat qui était plus ou moins attendu, à savoir qu’aucun des deux candidats n’a été élu…
« Oui, mais il y a un résultat grâce auquel on connaît désormais très bien les forces. Tout le monde sait qui soutient qui. A mon avis, c’est donc beaucoup plus clair. »
-Comme ils l’avaient annoncé avant la tenue de l’élection, les communistes se sont abstenus lors du troisième tour, ils n’ont pas continué de voter pour Jan Švejnar comme ils l’avaient fait lors des deux premiers tours. Or, il s’avère que sans leur soutien, Jan Švejnar peut difficilement être élu.
« Malheureusement, c’est leur stratégie. Mais la question est de savoir si c’est positif ou négatif que les communistes ne votent pas pour Jan Švejnar. Selon moi, c’est dommage car ainsi, il ne peut pas être élu. Mais je ne suis pas non plus certaine que ce soit le véritable désir de Jan Švejnar d’être élu par les communistes. Je ne le pense pas. »
-L’élection du président n’est pas suivie de très près à l’étranger, et heureusement a-t-on presque envie de dire. Selon vous, quelle image avez-vous, vous députés et sénateurs, donné de la scène politique tchèque au cours de ces deux jours ?
« Je crois que cela a été une élection très nerveuse. C’était vraiment un combat entre deux camps, entre un camp qui soutient Vaclav Klaus et un autre qui soutient Jan Švejnar. Mais c’est la vie politique. A mon avis, il n’y a là rien d’extraordinaire. Je crois que c’était une marche qui mène vers une deuxième élection. »
-Donc, selon vous, pendant ces deux jours de discussions et de négociations, ce n’est finalement rien d’autre que la démocratie qui a bien fonctionné ?
« Oui, j’en suis convaincue. C’était la première fois que nous avons voté à main levée. C’est donc une grande expérience. »
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