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L'économiste Jan Svejnar sera le candidat du Parti social-démocrate (CSSD) lors de l'élection du président de la République, en février prochain, par les deux chambres du Parlement. Le choix a été effectué, samedi, par le Comité exécutif central de la principale formation de l'opposition. La candidature de Jan Svejnar dépend cependant encore du soutien éventuel des autres partis politiques représentés au Parlement. Jusqu'à présent, seul le président actuel, Vaclav Klaus, a fait part officiellement de son intention de se représenter à la fonction suprême. Grand favori à sa propre succession au Château de Prague étant donné les forces en présence à la Chambre des députés et au Sénat, le chef de l'Etat peut notamment compter sur le soutien du Parti civique démocrate (ODS), principale formation de la coalition gouvernementale tripartite, dont il reste le président d'honneur.

Selon le Premier ministre, Mirek Topolanek, les Tchèques entretiennent une relation qu'il a qualifiée de « tiède » vis-à-vis de l'euro. Lors d'une conférence de presse tenue vendredi, le chef du gouvernement a expliqué que le renforcement régulier de la couronne, qui bonifiait l'épargne, expliquait ce relatif scepticisme des Tchèques vis-à-vis de la monnaie unique européenne. Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué qu'il n'était pas possible actuellement de fixer d'échéance pour l'adoption de l'euro tant que de vastes réformes des finances publiques n'auront pas été adoptées.

Le Slavia Prague a battu le FK Teplice (1-0) dans le match au sommet de la 12e journée du championnat de République tchèque de football. Grâce à cette victoire, le Slavia Prague conforte sa place de leader et possède désormais six points d'avance sur Teplice, deuxième au classement. Les autres rencontres de la 12e journée se déroulent dimanche et lundi. Le Slavia Prague accueillera Arsenal mercredi prochain pour la 4e journée de la Ligue des champions.

Suite à la décision prise, jeudi, par le leader du Parti chrétien-démocrate, Jiri Cunek, de démissionner de son poste de vice-Premier ministre, alors qu'il est soupçonné d'avoir abusé du régime d'allocations sociales, le Parti social-démocrate, principale des deux formations de l'opposition, a annoncé, vendredi, qu'il entendait déposer une motion de censure à la Chambre des députés si l'ensemble du gouvernement dirigé par Mirek Topolanek ne démissionnait pas. Le leader de la social-démocratie, Jiri Paroubek, a déclaré qu'il considérait le départ du cabinet et l'organisation d'élections législatives anticipées comme la seule solution envisageable à la situation politique actuelle. Les représentants des trois partis de la coalition ont réagi en affirmant qu'ils n'entendaient pas démissionner en bloc.