Infos

L'économiste Jan Svejnar, candidat à la Présidence de la République, a rencontré le groupe communiste dans la Chambre des députés tchèque. D'après le chef du groupe Pavel Kovacik, les députés communistes analyseront maintenant les réponses que Jan Svejnar a données à leurs questions pour pouvoir prendre une décision sur un éventuel soutien pour ce candidat. Ils pourraient se prononcer sur ce problème le 13 novembre prochain, mais ce ne sera pas encore une décision définitive. Jan Svejnar a rencontré également les députés chrétiens démocrates. Ce n'est qu'après ces rencontres qu'il analysera ses chances et décidera définitivement de sa candidature.

Le chou de Nosovice, produit traditionnel d'un village situé en Moravie du Nord, recevra le certificat de marque communautaire qui le protégera contre les abus et la falsification. D'après une information de la Commission européenne aucun pays membres de l'Union n'a protesté contre la demande de certificat dont l'attribution ne sera désormais qu'une simple formalité. Le chou fermenté de Nosovice est fabriqué d'après une recette ancienne avec des produits naturels. Les champs du producteur du chou ont récemment cédé la place à l'usine automobile Hyundai construite à cet endroit et la spécialité culinaire n'est plus fabriquée à Nosovice mais dans le village de Pazderna situé à proximité.

Un centre d'informations touristiques de la ville de Saint Pétersbourg a été ouvert, ce mardi, à Prague. Selon la déléguée du centre, Viktoria Nemirovskaïa, la ville sur la Neva désire attirer les touristes tchèques. Un centre semblable sera ouvert l'année prochaine à Paris. Bien que la ville de Saint-Pétersbourg soit considérée en Tchéquie comme la Venise du nord, les visiteurs tchèques de la ville sont très rares. Les délégués de Saint-Pétersbourg espèrent d'éveiller l'intérêt des touristes tchèques pour leur ville. Leur tâche sera facilitée par l'existence de la ligne aérienne directe entre Prague et Saint-Pétersbourg.

La compétitivité de la République tchèque tend à baisser. C'est ce qui ressort d'une étude publiée ce lundi par la Commission européenne. Ces résultats vont dans le sens d'une tendance dévoilée la semaine dernière par un rapport du Forum économique mondial. D'après Bruxelles, la compétitivité de la République tchèque participe moins à la croissance du pays que ce n'est le cas dans la majeure partie des pays européens. La République tchèque se trouve en médiocre position, à côté d'autres pays tels que la France, l'Allemagne, la Belgique et l'Italie. La chute de la compétitivité tchèque, dévoilée par le rapport du Forum économique mondial, place le pays à la 33e position mondiale. En cause, les taxes, la faible efficacité de l'administration publique, un marché du travail inefficace et la corruption.