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Le Premier ministre tchèque Petr Fiala participe ce mercredi à Bruxelles à un sommet social tripartite. Avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel, les représentants des employeurs et des syndicats, il discute de l’impact social et économique de la guerre en Ukraine et de la gestion des crises énergétique et du coût de la vie.

Petr Fiala assiste au sommet au nom de la présidence tchèque du Conseil de l’UE. Les ministres du Travail de la République tchèque et des pays qui exerceront prochainement la présidence (la Suède et l’Espagne) participent également au débat.

Cette rencontre sera suivie, jeudi et vendredi, du Conseil européen, consacré à l’évolution récente de la guerre menée par la Russie en Ukraine, à l’énergie, aux questions économiques et aux relations extérieures.

Le sénateur indépendant Pavel Fischer, 57 ans, se présentera à la présidence de la République tchèque en janvier, après avoir obtenu le soutien suffisant d'une vingtaine de députés et d'une trentaine de sénateurs pour sa candidature, a-t-il déclaré aux journalistes mardi, en présentant sa campagne.

Les signatures d'au moins dix sénateurs ou de 20 députés, ou d'au moins 50 000 citoyens sont nécessaires pour qu'un candidat rejoigne la course présidentielle.

P. Fischer, critiqué récemment pour ses propos sur les droits à accorder aux couples homosexuels, a atteint le nombre nécessaire de signatures dans les deux chambres du parlement, avec 51 au total. "Je me suis battu contre le totalitarisme et toute restriction des droits de l'homme dans ma vie professionnelle et privée et j'ai l'intention de continuer dans cette voie également en tant que président. Je ne permettrai jamais que notre souveraineté soit menacée par une dépendance économique ou politique à l'égard d'un autre État"  a-t-il indiqué.

Ancien diplomate, notamment ambassadeur tchèque à Paris, P. Fischer est candidat à la présidence pour la deuxième fois. Aux élections de 2018, il a terminé troisième avec environ 10 % des voix.

Mene Tekel, festival international contre les régimes totalitaires, a commencé lundi à Prague. Le thème de la 16e édition cette année est la solidarité et la responsabilité.

L'événement d'une semaine propose des expositions, des projections de films, des séances de dédicaces, des programmes interactifs, des débats et un concert. Comme les années précédentes, l'événement se clôturera par une messe à la mémoire des victimes des régimes totalitaires. Cette année, elle aura lieu à l'église Saint-Ignace sur la place Charles le dimanche 23 octobre à partir de 14h. Le festival Mene Tekel a été créé en 2007. Plus d'infos : https://menetekel.cz/cz/

Un marché contrôlé et imposé du cannabis pourrait rapporter annuellement 15 milliards CZK supplémentaires de recettes au budget de l'État, a déclaré le coordinateur national anti-drogue Jindřich Vobořil lors d'une conférence de presse lundi au cours de laquelle il a exposé les bases d'une stratégie à long terme pour lutter contre la dépendance et le commerce illégal de drogue.

La stratégie, qui doit être finalisée d'ici la fin de l'année, prévoit la légalisation de la vente de marijuana dans des conditions strictement encadrées, la taxation des substances addictives en fonction de leur nocivité, le lancement d'un marché réglementé du cannabis et l'augmentation des dépenses publiques pour la prévention des dépendances et le traitement. Les dépenses de prévention, qui s'élèvent aujourd'hui à environ 300 millions CZK, devraient atteindre un milliard CZK par an.