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Avis aux amateurs d’histoire militaire : après plusieurs années de rénovation, le Musée de l’Armée de Žižkov, dans le 3e arrondissement de Prague, a été inauguré ce jeudi, en présence du président de la République, Miloš Zeman. Le musée sera ensuite ouvert au public vendredi prochain, 28 octobre, jour de fête nationale lors duquel est célébrée la fondation de l’État tchécoslovaque.

Le musée, qui s’étend désormais sur plus de 5 000 m2, propose à ses visiteurs une nouvelle exposition en sept parties qui retrace l’histoire militaire des pays tchèques depuis l’arrivée des Slaves jusqu’à aujourd'hui.

La présidente de la Chambre des députés tchèque a appelé à la création d’un tribunal pénal international ad hoc pour les crimes de l’agression russe en Ukraine. Ce jeudi, lors d’une séance publique de la Chambre basse du Parlement sur les crimes de guerre et les violations des droits de l’homme en Ukraine, Markéta Pekarová Adamová s’est dit convaincue que comme la République tchèque, et après les trois États baltes le week-end dernier, d’autres pays européens civilisés appuieront cette requête.

« La cartographie et les informations sur les crimes de guerre sont essentielles car, tôt ou tard, leurs auteurs devront être punis », a-t-elle notamment déclaré. Trois défenseuses ukrainiennes des droits de l’homme se sont également exprimées durant la séance.

Pour l’heure, l’Union européenne n'a pas encore adopté de position commune sur la possibilité de créer une juridiction spéciale pour juger les responsables russes de la guerre, comme le demande le gouvernement ukrainien. Si la Cour pénale internationale, l’Ukraine et d’autres États, parmi lesquels notamment la Slovaquie et la Pologne, mènent des enquêtes pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité, il n’existe en revanche aucune cour ou tribunal international pour juger le crime d’agression, comme l’ont souligné les ministres des affaires étrangères de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie dans une déclaration commune.

Depuis 2015, le nombre de personnes qui décident de changer de sexe a augmenté de manière significative en République tchèque. C’est ce qu’a déclaré le psychologue Petr Weiss de l’Institut de sexologie de la 1ère Faculté de médecine lors d’une conférence de presse organisée, ce mercredi, à l’hôpital VFN de Prague sur la question du transgenre.

Au cours des dix dernières années, plus de 1 100 Tchèques ont officiellement changé de genre. D’après Petr Weiss, en République tchèque et dans les pays d’Europe de l’Est en général, les demandes de changement de sexe sont trois fois plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes, alors qu’en Europe occidentale, c’est la situation inverse.

Les médecins tchèques s’occupent de cette problématique depuis les années 1960. Depuis 2012, le changement du sexe est réglementé par la loi sur les services de santé spécifiques.

En République tchèque et dans plusieurs autres pays européens, une opération chirurgicale, y compris la stérilisation, est un élément obligatoire de cette procédure.

Mardi, 2 431 nouveaux cas de Covid-19 ont été dépistés en Tchéquie, soit 500 de moins qu’il y a une semaine. Le nombre de cas positifs baisse depuis environ deux semaines.

Le nombre d’hospitalisations est tombé de 1 900 il y a une semaine à environ 1 500 ce mardi. Une soixantaine de patients sont dans un état grave. La région de Hradec Králové et Prague sont actuellement les plus touchées par l’épidémie, avec près de 130 nouvelles infections pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours.