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Un touriste de République tchèque est décédé dans la région de la plus haute montagne autrichienne, le Grossglockner. Il a fait une chute de 300 m le long d’une paroi rocheuse après s’être apparemment éloigné du sentier alors qu’il redescendait du sommet dans l’obscurité.

Sa fille n’avait plus de nouvelles de lui depuis mercredi. Il a fallu l’intervention de la police, des secours en montagne et d’un hélicoptère pour que son corps soit retrouvé samedi à quelques kilomètres du village de Fusch, dans la vallée de Käfertal.

Les Tchèques s’intéressent de plus en plus aux livres d’occasion, les bouquinistes en ligne ayant enregistré avant l’été des ventes comparables à celles de la période de Noël. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par la ČTK auprès des revendeurs. Si les motivations des acheteurs de livres d’occasion étaient autrefois écologiques, désormais, la classe moyenne s’y intéresse également, probablement par souci d’économie.

D’après le sondage, les librairies traditionnelles ne constatent pas de baisse de la clientèle au profit des librairies d’occasion. Néanmoins, certaines ont confirmé une baisse ou une fluctuation des ventes par rapport aux années précédentes.

Selon les vendeurs, les Tchèques recherchent particulièrement les ouvrages d’auteurs tchèques contemporains, et notamment de Patrik Hartl, Kateřina Tučková et Karin Lednická. Par ailleurs, certains constatent déjà une augmentation de l’intérêt pour les manuels scolaires, que les clients achetaient habituellement juste avant la rentrée des classes.

L’écologiste Petr Pakosta, ancien maire adjoint de la ville de Hora Svaté Kateřiny dans les Monts Métallifères, est décédé vendredi à l’âge de 84 ans. Il y a huit ans, Petr Pakosta avait reçu le prix Josef Vavroušek pour avoir agit toute sa vie en faveur de la protection de l’environnement dans le bassin de lignite de Bohême du Nord et pour avoir sauvé le château de Jezeří.

Petr Pakosta était l’un des membres fondateurs de l’Ecoforum du bassin de Bohême du Nord qui, à la fin des années 1980, mettait en garde contre les conséquences dévastatrices de l’exploitation du charbon à ciel ouvert sous le communisme. Il a fondé la Société pour le sauvetage (puis la restauration) du château de Jezeří et a été un protecteur actif de l’habitat, de la nature et du paysage des Monts Métallifères. Mineur de profession, il a collaboré à la préparation des documents pour l’établissement des limites écologiques territoriales de l’exploitation minière par le gouvernement tchèque en 1991.

Un buste en bronze à l’effigie de Josef Toufar, première victime des purges communistes dans les rangs de l’Eglise catholique dans les années 1950, a été inauguré aujourd’hui à Arnolec, dans la région de Jihlava, où le prêtre est né il y a 120 ans. Pour commémorer cet anniversaire, des messes et conférences sont organisées ce week-end dans la commune, ainsi qu’un concert et une promenade dans la nature.

Josef Toufar est le triste protagoniste du miracle dit de Číhošť. Le 11 décembre 1949, dans l’église de Číhošť, un village situé dans la région de Vysočina, un crucifix se serait mis à bouger sur l’autel pendant l’homélie du prêtre. La police secrète, la StB, avait alors accusé ce dernier d’avoir manigancé un faux miracle pour inciter les croyants à s’opposer à l’idéologie communiste.

Josef Toufar avait été emprisonné à Valdice, brutalement torturé, avant de mourir le 25 février 1950 à l’âge de 47 ans. En 2015, sa dépouille a été exhumée d’une fosse commune du cimetière de Ďáblice, à Prague. Un enterrement avait ensuite été célébré à Číhošť.