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Les prix à la consommation en Tchéquie ont augmenté de 17,2% en glissement annuel en juin. En mai, ce taux était de 16 %, la douzième hausse consécutive. La hausse des prix alimentaires est la plus élevée. L'inflation est toujours la plus élevée depuis décembre 1993, selon les données publiées ce mercredi par l'Office statistique tchèque (ČSÚ).

Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 18% en glissement annuel en juin. Les coûts de logement augmentent également. Le gaz naturel est devenu plus cher de près de 58 %, les combustibles solides et l'électricité d'environ un tiers, le chauffage et l'eau chaude étaient plus chers de 18,1 % par rapport à juin dernier. Les consommateurs ont payé 47,5 % de plus pour le carburant à la pompe.

Le magazine américain Time a mis en couverture le pont suspendu de Dolní Morava pour illustrer sa nouvelle édition sur les "50 meilleurs endroits de 2022". Ce pont piétonnier le plus long au monde du genre a ouvert il y a quelques semaines dans le nord de la Tchéquie.

Dans cette liste figurent des villes comme Copenhague, Marseille, Ilulissat, Sao Paolo ou Ahmedabad, des monuments comme Rapa Nui au Chili ou les sites de la Route de la soie en Ouzbékistan ainsi que des pays ou régions comme la Jamaïque, le Devon anglais ou les ïles Kyushu japonaises.

Le 22 juillet commencera la démolition de l’ancien élevage de porcs situé à Lety, sur le site d’un camp de concentration de Roms pendant la Seconde Guerre mondiale. Un mémorial consacré à l’holocauste des Roms et des Sinté en Bohême y sera construit par la suite.

Entre août 1942 et mai 1943, un peu plus de 1 300 Roms tchèques ont été détenus dans le camp de Lety, dans la région de Písek, parmi lesquels 327 y sont morts tandis que plus de 500 autres y ont séjourné avant d’être transférés à Auschwitz. Devenu ensuite une porcherie industrielle, le site a été racheté par l’Etat en 2018.

Le Conseil de l’UE a approuvé une assistance macrofinancière (AMF) supplémentaire d’un montant de 1 milliard d’euros en faveur de l’Ukraine. Cité sur le site du Conseil de l’UE, le ministre tchèque des Finances Zbyněk Stanjura estime que « la poursuite de l’aide matérielle et financière n’est pas une option, mais un devoir. […] L’Ukraine disposera ainsi des fonds nécessaires pour couvrir les besoins urgents et assurer le fonctionnement des infrastructures critiques. ».

Avec l’AMF d’urgence de 1,2 milliard d’euros versée au début de l’année, le montant total de l’assistance macrofinancière accordée par l’UE à l’Ukraine depuis le début de la guerre atteint désormais 2,2 milliards d’euros, et devrait encore augmenter dans les mois à venir. Cet prêt à long terme destiné à financer le fonctionnement de base de l’Etat vient compléter d’autres aides de l’UE en faveur de l’Ukraine dans les domaines de l’aide humanitaire, du développement, des douanes et de la défense.