• 28/03/2005

    En ce début de semaine c'est évidemment de l'élection du Premier ministre Stanislav Gross à la tête du Parti social-démocrate (CSSD) dont on parle le plus à Prague, et de ses principales conséquences sur l'issue de la crise politique que traverse le pays. A la majorité, les délégués sociaux-démocrates n'ont pas hésité à élire à leur tête le chef de la coalition gouvernementale, pourtant en difficulté depuis les révélations et les scandales autour de son patrimoine.

    Membre de cette coalition gouvernementale, le Parti chrétien-démocrate continue d'affirmer par la voix de ses dirigeants qu'il maintient sa position et continue de réclamer la démission de Stanislav Gross.

    La journée de mardi pourrait être décisive pour la suite des événements. Les trois partis de la coalition doivent entamer de nouvelles négociations; des ministres sociaux-démocrates pourraient quitter le gouvernement en raison de leur désaccord avec le Premier ministre. C'est notamment le cas de son adversaire malheureux dans la course à la présidence du parti, Zdenek Skromach - ministre du Travail et des Affaires sociales - et du ministre de l'Agriculture Jaroslav Palas, qui a vivement critiqué Stanislav Gross ce week-end. Et c'est ce mardi également que le Premier ministre doit se rendre au Château de Prague pour s'entretenir avec le président de la République, Vaclav Klaus.

  • 28/03/2005

    « La vente de Cesky Telecom pourrait rapporter davantage que prévu » : c'est ce qu'a déclaré sans ajouter de détails Stanislav Gross lors du congrès de son parti, ce week-end. Les offres définitives pour le rachat des 51,1% que possède l'Etat dans le capital de l'opérateur national de téléphonie doivent être déposées avant ce mercredi. France Telecom, associé à un consortium financier, figure parmi les candidats potentiels à ce rachat. Pour le leader de l'opposition de droite Mirek Topolanek, la méthode employée n'est pas la bonne, et la vente de Cesky Telecom devrait se faire sur les marché financiers.

  • 28/03/2005

    En ce qui concerne le projet de Constitution européenne qui doit être ratifié par les 25 pays membres de l'UE, le Premier ministre a indiqué ce dimanche sur la télévision publique que son gouvernement envisageait de déposer une loi spéciale en vue d'organiser un référendum. La République tchèque reste le seul pays à ne pas avoir encore déterminé officiellement la méthode de ratification du texte fondamental. La coalition gouvernementale souhaitait jusqu'à présent inclure la pratique du référendum dans la Constitution tchèque, alors que l'opposition refuse et a proposé elle-même une loi au Sénat valable uniquement pour l'organisation d'un seul référendum.

  • 27/03/2005

    Fin, dimanche, à Brno, du congrès du parti social-démocrate qui a élu à sa tête Stanislav Gross. Le ministre des Finances Bohuslav Sobotka est devenu le premier vice-président du parti. Les résultats du congrès peuvent influencer la composition du cabinet. Le ministre de l'Agriculture Jaroslav Palas est décidé de quitter le gouvernement. Le candidat échoué au poste de président et de vice-président du parti, Zdenek Skromach, ministre du Travail et des Affaires sociales, envisage également son départ. Stanislav Gross compte cependant sur lui pour le poste de vice-premier ministre. Affermi dans sa position par le mandat exprimé par des délégués au congrès, Stanislav Gross préfère le maintien de l'actuelle coalition gouvernementale. La résolution du congrès invite d'ailleurs le Premier ministre, les ministres sociaux-démocrates et les députés à empêcher la tenue d'élections parlementaires anticipées. C'est le parti d'opposition l'ODS qui compte initier la question de confiance, mardi, à la chambre des députés. L'avenir de la coalition dépend de la réaction du parti chrétien-démocrate, membre de la coalition gouvernementale, qui a demandé le départ de Stanislav Gross de la tête du cabinet à cause des circonstances douteuses du financement de son appartement et des affaires d'entreprise de son épouse. Selon le chef du parti chrétien-démocrate, Miroslav Kalousek, il n'y a que deux variantes de solution de la crise gouvernementale: soit le cabinet actuel sans Gross, soit les élections anticipées.

  • 27/03/2005

    "Ce qui est bon pour l'Europe et bon aussi pour la République tchèque," voilà la conclusion d'une rencontre non formelle d'intellectuels et de politiciens organisée à l'initiative de l'ancien président de la République Vaclav Havel. La Tchéquie est le seul pays qui n'a pas encore décidé des modalités de ratification de la Constitution européenne.

  • 26/03/2005

    Stanislav Gross a été élu président du parti social-démocrate. Au congrès du parti qui se déroule à Brno, Stanislav Gross a obtenu, au scrutin secret, 291 voix contre 203 déposées en faveur de son rival, Zdenek Skromach, ministre du Travail et des Affaires sociales. Il arrive en tête avec moins de 53% des suffrages exprimés. L'élection de Stanislav Gross aura une importance décisive pour l'avenir du cabinet de coalition. L'un de ses membres, le parti chrétien-démocrate, demande la démission de Stanislav Gross du poste de Premier ministre en raison des révélations sur l'origine douteuse des fonds qui lui ont servi à acheter son appartement et sur les transactions douteuses d'une société appartenant à son épouse. Sinon, il ne voit autre issue à la crise que des élections anticipées. Le chef des chrétiens-démocrates Miroslav Kalousek a qualifié la victoire de Stanislav Gross de très serrée et il attendra la résolution du congrès, dimanche, avant de réagir. Après son élection, Stanislav Gross s'est déclaré prêt à assumer la responsabilité des prochaines législatives qui auront lieu en juin 2006. Il est décidé de rester à la tête du cabinet jusqu'à la fin de son mandat. Le principal parti d'opposition, l'ODS, considère l'élection de Stanislav Gross comme une mauvaise nouvelle pour les citoyens tchèques et compte initier mardi la question de confiance au parlement.

  • 26/03/2005

    Les lignes aériennes tchèques, la CSA, et la société Airbus ont signé le texte d'un traité aux termes duquel la CSA achètera douze avions Airbus, dans les années 2006 - 2008.

  • 25/03/2005

    Le congrès de trois jours du parti social-démocrate, le 32e dans l'histoire du parti, a commencé vendredi à Brno, chef-lieu de la Moravie du sud. A son programme - l'élection du nouveau chef du parti. Le résultat du vote sera décisif non seulement pour l'actuel Premier ministre Stanislav Gross, mais aussi pour l'avenir de la coalition gouvernementale. Après qu'il a eu du mal à expliquer le financement de son appartement privé et les activités d'entreprise de son épouse, et que l'Union chrétienne-démocrate, partenaire de la coalition, l'a invité à démissionner, Stanislav Gross n'a pas sa position certaine. Zdenek Skromach, ministre du Travail et des Affaires sociales, son contre-candidat, serait pour la division des fonctions de chef du parti et du gouvernement ce que Stanislav Gross refuse. Invité par des délégués au congrès, Milos Zeman, ancien Premier ministre, a exclu la possibilité de présenter sa candidature au poste de chef du parti. Les drapeaux tchèque et européen, et la devise: "Ouverture aux nouveaux défis, fidélité à la tradition," ornent la salle des délibérations du congrès qui accueille un millier de participants: délégués, invités tchèques et étrangers et journalistes.

  • 25/03/2005

    Une centaine de personnes a manifesté à Brno pour le départ de Stanislav Gross de la tête du cabinet. La protestation morave renoue avec celle organisée jeudi sur la place Venceslas à Prague.

  • 25/03/2005

    La Biélorussie pourrait devenir une nouvelle république post-soviétique qui, à l'instar de la Géorgie et de l'Ukraine empruntera une voie révolutionnaire menant vers la démocratie. Une force politique et un soutien international lui manquent, cependant. C'est ce qu'a été constaté par des participants à une table ronde organisée par le Sénat tchèque sur le thème Depuis la tyrannie vers l'indépendance.

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