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Les membres du contingent de la police militaire tchèque qui viennent de terminer leur mission en Irak ont été décorés, ce vendredi, au mémorial de Vitkov, à Prague. Pendant trois mois, ils avaient formé les futurs policiers militaires à l'académie de police d'Az Zubaïr, et à la base militaire de Shaïba, dans le sud de l'Irak. Cinq d'entre eux ont été décorés, par le ministre de la Défense, de la Croix du mérite.

Le président de la République Vaclav Klaus et le chef du gouvernement Jiri Paroubek assistent, vendredi soir, à l'ouverture de la 14ème édition du Festival international de musique de Cesky Krumlov, en Bohême du Sud. Il accueillera, jusqu'au 27 août, des orchestres et des solistes de dix pays. Le concert d'ouverture est interprété par le célèbre violoncelliste russe Mischa Maiski, la violoniste coréenne Min-Jung Suh et l'Orchestre symphonique de la Radio tchèque. La musique de Brahms et de Dvorak est au menu.

Le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel a bien accueilli le projet du chef de gouvernement tchèque visant à faire un « geste de réconciliation » envers les Allemands des Sudètes « antifascistes ». Jiri Paroubek avait annoncé en effet vouloir faire un geste envers ceux d'entre eux qui étaient opposés au régime nazi. Pour Wolfgang Schüssel, qui s'est exprimé après la rencontre entre les deux hommes ce jeudi à Vienne, il est important de ne pas appliquer le principe de la responsabilité collective à l'ensemble de la minorité allemande, minorité expulsée du territoir tchécoslovaque après la guerre. Le Premier ministre tchèque n'a pas précisé de quelle nature serait ce geste de réconcilitaion, mais son idée s'est déjà heurtée au refus de son homologue slovaque Mikulas Dzurinda et d'une association d'Allemands des sudètes.

Toujours à propos des relations entre Vienne et Prague, c'est ce jeudi que la République tchèque a pris le commandement du bataillon tchéco-autrichien basé à Tuzla en Bosnie-Herzégovine. 60 soldats tchèques font partie de cette unité de l'EUFOR avec des soldats autrichiens, qui assuraient le commandement jusqu'à maintenant.

Selon un récent sondage, le soutien des Tchèques au texte de la Constituion européenne aurait baissé de manière importante. C'est le quotidien Mlada fronta Dnes qui a publié cette étude réalisée par l'institut Median, selon laquelle seulement 21% des personnes interrogées se déclarent en faveur de la ratification du texte, contre 62 % en mai dernier.