• 16/02/2005

    Le Premier ministre Stanislav Gross a effectué, mardi et mercredi, sa première visite officielle en France. Des questions européennes et bilatérales ont été au programme des rencontres avec le président Jacques Chirac, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et plusieurs responsables politiques. A Lyon où sa visite s'est terminé, Stanislav Gross a assuré les entrepreneurs français que ce ne serait pas sur le dumping fiscal, social ou écologique dont certains accusent la Tchéquie que celle-ci voudrait appuyer sa compétitivité.

  • 16/02/2005

    Même pendant la visite de Stanislav Gross en France, l'affaire autour du financement de son appartement et de l'entreprise de son épouse ne s'est pas calmée, au contraire. Les chrétiens-démocrates, partenaires gouvernementaux de la social-démocratie, ont invité cette dernière à proposer un changement à la tête du cabinet pour remplacer Stanislav Gross. Dans ce cas-là, la coalition actuelle pourrait continuer jusqu'à la fin de son mandat et la situation politique ne serait pas déstabilisée. Une déclaration du président des chrétiens-démocrates, Miroslav Kalousek.

  • 16/02/2005

    Stanislav Gross a annulé la rencontre des partis de la coalition gouvernementale convoquée par les chrétiens-démocrates pour ce jeudi. Il veut rencontrer séparément les leaders de ces partis. Avant sont retour à Prague de France, Stanislav Gross a déclaré que le gouvernement pourrait continuer sans les chrétiens-démocrates. Il n'a pas exclu un remaniement du cabinet.

  • 16/02/2005

    Le président de la République, Vaclav Klaus, effectue une visite de quatre jours en Jordanie. Les relations bilatérales, ainsi que la question palestinienne et la situation en Irak ont été au menu de ses pourparlers avec le roi de Jordanie Abdallah II. Samedi, Vaclav Klaus se déplacera en Arabie Saoudite.

  • 16/02/2005

    Pour le moment, la Tchéquie ne se ralliera pas aux pays où la consommation du tabac et la vente de cigarettes et d'alcool sont soumis à des restrictions. La Chambre des députés n'a pas adopté le projet de loi qui le prévoyait. Par contre, les députés ont donné leur aval à la loi qui devrait accélérer les adoptions d'enfants.

  • 15/02/2005

    Stanislav Gross est en France depuis ce mardi. A Paris, il a rencontré le Premier ministre français. A l'issue de leur entretien, Messieurs Raffarin et Gross ont indiqué, lors d'un point presse, qu'ils allaient créer des groupes de travail pour régler les "différends" entre leurs deux pays, notamment sur les restrictions imposées aux Tchèques pour l'accès au marché du travail français. La France demande d'autre part une remise à plat de la directive "Bolkestein" sur la libéralisation des services qui permettrait à des entreprises offrant des services dans plusieurs Etats membres de l'UE d'appliquer la législation de leur pays d'origine, une clause favorable notamment à la République tchèque. Comme le prévoit le traité d'adhésion de l'UE, la France a par ailleurs fermé son marché du travail aux ressortissants de la plupart des nouveaux pays-membres, dont les Tchèques, d'abord pour une période de deux ans, renouvelable pour trois ans et, sous conditions, éventuellement encore deux années supplémentaires. Stanislav Gross aimerait convaincre les dirigeants français de limiter la période transitoire à seulement deux ans, soit jusqu'en mai 2006.

  • 15/02/2005

    On revient à Prague, mais toujours pour parler de Stanislav Gross, puisque l'affaire autour de ses finances privées, et de celles de son épouse Sarka Grossova prend à nouveau de l'ampleur. Les chrétiens-démocrates, partenaires gouvernementaux du parti social-démocrate du Premier ministre, souhaitent désormais obtenir des explications à propos du patrimoine immobilier des époux Gross. L'opposition de droite, représentée par le Parti civique démocrate, vient quant à elle d'appeler à l'organisation d'élections législatives anticipées. Rappelons que depuis plus d'un mois, les finances privées du chef de gouvernement et de sa femme sont l'objet d'une polémique, à cause entre autres d'un appartement luxueux et d'un pavillon achetés dans la capitale tchèque, sans que personne ne connaisse l'origine des fonds.

  • 15/02/2005

    L'ancien président ukrainien Léonid Koutchma a entamé mardi un séjour de repos dans la station thermale de Karlovy Vary en Bohême de l'Ouest La venue de M. Koutchma coïncide avec l'annonce faite à Kiev par son successeur, Viktor Iouchtchenko, du réexamen de plusieurs dizaines de privatisations d'entreprises réalisées ces dernières années, dans des conditions souvent controversées. Le service de presse de la fondation de bienfaisance de M. Koutchma, le Fonds Ukraine, a tenu à préciser que ce séjour à Karlovy Vary n'avait pas le moindre lien avec des craintes de poursuites judiciaires. Selon cette fondation, l'ex-président ukrainien doit rester en République tchèque 24 jours.

  • 14/02/2005

    Une trentaine d'hommes d'affaires accompagnera le Premier ministre tchèque Stanislav Gross lors de son voyage de deux jours en France, les 15 et 16 février. La délégation tchèque dirigée par le chef de la Chambre de commerce tchèque Jaromir Drabek participera, dans la matinée de ce mercredi, à un forum des hommes d'affaires tchèques et français à Lyon. La coopération franco-tchèque s'annonce prometteuse notamment dans les industries des constructions mécaniques et automobile.

    Auteur: Václav Richter
  • 14/02/2005

    Selon le sondage Eurobaromètre, les Tchèques se classent parmi les peuples les plus sceptiques dans l'Union européenne. 42 % des personnes interrogés considèrent l'adhésion de la République tchèque à l'Union comme profitable, 41 % sont d'un avis contraire. Par contre, deux tiers des personnes interrogées ont manifesté leur soutien à la constitution européenne. L'enquête a démontré aussi que les Tchèques craignent surtout le chômage et la criminalité. Le nombre de ceux qui ont peur de la criminalité dépasse deux fois la moyenne européenne. En revanche les Tchèques ne sont pas très sensibles au danger d'attentats terroristes.

    Auteur: Václav Richter

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