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Le conclave qui doit élire le nouveau pape commencera le 18 avril par une messe et les discours du supérieur de l'ordre des capucins Raniero Cantalamessa et du cardinal Tomas Spidlik. Le jésuite Tomas Spidlik est un important représentant de l'exil catholique tchèque. Il a quitté la Tchécoslovaquie en 1948 après la prise du pouvoir par les communistes et a travaillé à la radio du Vatican. Aujourd'hui il est considéré comme un grand spécialiste de la spiritualité de l'Est chrétien. Son âge avancé, il a 86 ans, ne lui permet pas cependant de figurer parmi les candidats à la succession de Jean-Paul II.

Ce mercredi, la démission collective du cabinet, proposée par les ministres de l'Union de la liberté, parti de la coalition gouvernementale, n'était pas au programme de la réunion ministérielle. La discussion sur ce thème a pourtant été houleuse. C'est à la prochaine réunion ministérielle, probablement dans une semaine, qu'une décision devrait tomber. A ce jour, trois ministres chrétiens-démocrates, un ministre unioniste et un ministre sans portefeuille ont déposé leur démission. Une manifestation d'étudiants demandant la démission du Premier ministre Stanislav Gross est prévue pour le 14 avril, sur la place Venceslas, à Prague.

Sur décision du gouvernement, ce vendredi sera en République tchèque jour de deuil. Outre quelques trois ou quatre milles pèlerins tchèques, ce sont le président Vaclav Klaus et le ministre sortant des Affaires étrangères Cyril Svoboda qui participeront aux funérailles du pape Jean-Paul II.

Sur proposition soumise par le ministère de la Défense, la République tchèque débloquera de son budget 4,5 millions de couronnes aux fins de la mission d'instruction de l'Alliance atlantique en Irak.