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C'est en présence de l'ancien coureur belge Eddy Merckx, légende vivante du cyclisme international, que le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, a donné, ce samedi, à Bruxelles, le départ de la 57e édition de la Course de la Paix. 136 cyclistes de 21 pays participent à une épreuve à étapes que Pavel Telicka, le commissaire européen de la République tchèque, appelle à devenir le « Tour de France de l'Europe centrale ». A l'occasion de l'élargissement de l'Union européenne, « la course constitue un pont imaginaire entre l'Union européenne et les pays de l'Europe centrale et orientale », a déclaré son organisateur, Pavel Dolezel, pour justifier le départ de l'épreuve depuis la capitale européenne. C'est le coureur allemand Lars Wackernagel qui a remporté au sprint la première étape longue de 143 kilomètes dont l'arrivée était également jugée à Bruxelles.

Une conférence internationale estudiantine intitulée « L'union européenne - attentes et expériences » et organisée sous l'égide de la Délégation de la Commission européenne en République tchèque et le recteur de l'Université Charles, a commencé, ce vendredi, à Prague. A l'occasion de l'intégration de la République tchèque à l'Union européenne, plus de vingt étudiants des pays de « l'ancienne » et la « nouvelle » Europe participent, pendant deux jours, à des discussions portant sur l'avenir de l'Europe. Le besoin d'une Constitution européenne, l'entrée de la Turquie dans l'Union, le rôle de la religion, l'idée d'une Europe à deux vitesses, ou encore les questions relatives à l'identité européenne et aux intérêts nationaux seront quelques-uns des principaux sujets de débat.

Le président de la République, Vaclav Klaus, en visite à Chypre, a rencontré son homologue Tasos Papadopoulos. Après cette rencontre, le président tchèque a déclaré que Chypre devait résoudre la question de sa division tout seul. La partie grecque fait partie de l'Union européenne, la partie turque non. Selon Vaclav Klaus, l'aide étrangère ne peut contribuer à la solution du problème.

Des actes de piété en commémoration de l'insurrection du peuple tchèque contre l'occupation allemande qui avait commencé le 5 mai 1945 à Prague, ont eu lieu sur la place de la Vieille Ville et devant le bâtiment de la Radio tchèque, rue Vinohradska. Le Premier ministre, Vladimir Spidla, a prononcé à cette occasion une courte allocution.