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A partir du moment où la République tchèque deviendra membre à part entière de l'Union européenne, ce qui devrait avoir lieu le 1er mai 2004, elle possédera un commissaire à la Commission européenne. Pour la Tchéquie, comme pour les neuf autres pays candidats, qui devraient devenir membres en même temps, cela veut dire qu'en neuf mois, elle devra choisir son commissaire. En lice, seraient actuellement, le ministre des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, l'ancien chef de la diplomatie, Jan Kavan, ou d'autres personnalités proches des Affaires étrangères.

Vaclav Havel, ex-président tchèque, a critiqué les eurosceptiques qui s'opposent à l'adhésion de la Tchéquie à l'Union européenne. L'heure des Etats nationaux est finie. C'est ce qu'il a déclaré dans le cadre de la conférence Quo vadis l'Europe, qui a eu lieu ce jeudi à Prague, un mois avant le référendum sur l'adhésion.

Les employés tchèques du Bureau de reconstruction et d'aide humanitaire en Irak travailleront en collaboration étroite avec le futur gouvernement irakien, a déclaré Janina Hrebickova, à la tête de l'équipe de spécialistes tchèques en Irak. La semaine dernière, à Bagdad, Mme Hrebickova s'était entretenue avec des représentants irakiens et américains sur la participation tchèque à la reconstruction du pays. Les experts tchèques pourraient oeuvrer dans les domaines de l'irrigation, de la Santé publique et des industries énergétique et pétrochimique.

Le Président tchèque Vaclav Klaus, le vice-premier ministre italien Gianfranco Fini et le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, ont constaté leur proximité de vues sur l'intégration européenne. Ils se sont prononcés, à l'issue d'une rencontre au Château de Prague, pour une Union européenne où les Etats conserveraient leur propre identité. Néanmoins, tandis que Vaclav Klaus est un adversaire de la fédéralisation de l'Union, les dirigeants italiens penchent pour une coopération approfondie et pour la création du poste de président permanent de l'Union européenne.