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Les opposant à la politique de l'OTAN, réunis dans une plate-forme de son nom : AntiNATO, promettent que lors du Sommet, ils exprimeront leurs opinions sans recours à la violence. Mais ils ne manqueront pas, précise leur porte-parole, d'assurer leur défense contre la police, le cas échéant. Il a cependant reconnu l'existence de groupes indépendants qui pourraient envisager des actes de vandalisme. Il évalue à 4000 le nombre des manifestants.

Retour dans le pays du Président tchèque Vaclav Havel. Accompagné de son épouse Dagmar, il avait passé des vacances d'une quinzaine de jours sur l'Ile Grand Canaria. Peu après son arrivée à Prague, il a apposé sa signature sur une loi, au sens de laquelle des troupes étrangères pourront opérer sur le territoire de la République tchèque, pendant la tenue du sommet de l'OTAN. Ainsi les chasseurs américains seront autorisés à protéger l'espace aérien tchèque. C'est dès ce vendredi que les premiers soldats américains pourront entrer en République tchèque.

Le président biélorusse, Alexandre Lukachenko, a proféré des menaces, ce mercredi, à l'endroit de la République tchèque, au cas où Prague lui refuserait le visa d'entrée, pour participer au Sommet de l'OTAN. Il menace de cesser de surveiller ses frontières et de laisser passer en Europe occidentale des milliers de réfugiés ainsi que la drogue. Il menace aussi de poursuites contre les officiels tchèques en Biélorussie. Précisons que Lukachenko est considéré comme étant le dernier dictateur en Europe. Il n'est pas invité au Sommet de l'OTAN et la décision de son admission en Tchéquie est du ressort du ministère des A.E.

Le ministère des Affaires étrangères de Biélorussie a adressé un avertissement à l'OTAN en signe de protestation contre le refus de délivrer le visa d'entrée en République tchèque au Président de Biélorussie, Alexander Loukachenko, désirant participer au sommet de l'OTAN. Il semble cependant que l'OTAN et la République tchèque considèrent la visite du président Loukachenko à Prague comme indésirable. Selon le chef de la diplomatie biélorusse, Michaïl Khvostov, la Biélorussie considérera un éventuel refus d'accorder le visa à la délégation de son pays comme un acte visant à miner les rapports entre son pays et la République tchèque.