• 22/03/2003

    Après un vendredi agité, lors duquel l'unité tchèque de décontamination chimique basée au Koweït a été visée par les missiles irakiens, la situation s'est calmée, a dit aux journalistes l'ambassadrice de République tchèque au Koweït, Jana Hybaskova. L'offensive alliée a éloigné les armées irakiennes de la frontière koweïtienne, les soldats tchèques ne sont donc en ce moment menacés d'un risque direct, a-t-elle précisé. Les chimistes tchèques, qui contrôlent presque 80% du territoire du Koweït, ne participent pas aux combats directs. Le mandat de l'unité ne permet d'intervenir qu'en cas d'emploi d'armes de destruction massive.

  • 22/03/2003

    Les mesures de sécurité en République tchèque, renforcées après le déclenchement de l'offensive des USA et les alliés en Irak, restent les mêmes. Il n'existe aucune information indiquant un danger concret d'attaques terroristes. Une information du ministre de la Défense, Jaroslav Tvrdik. Les mesures de sécurité prises par l'armée sont au 2e degré d'alerte. A Prague, la police, renforcée par les soldats, surveille les bâtiments stratégiques publics, dont la Radio tchèque, l'aéroport de Ruzyne, l'ambassade des Etats-Unis, ainsi que les sources d'eau potables, les centres énergétiques, les gares, etc.

  • 22/03/2003

    Une manifestation contre la guerre en Irak a été convoquée par les communistes, samedi après-midi, sur la place Venceslas au centre de Prague. Le président du parti communiste, Miroslav Grebenicek, a appelé le gouvernement à fermer l'espace aérien et à ne pas permettre le déplacement des armées participant à la guerre à travers notre territoire.

  • 22/03/2003

    Le parti communiste de Bohême et de Moravie ne recommande pas à ses membres de voter, au référendum de juin, l'entrée du pays dans l'Union européenne. La décision a été officiellement annoncée, samedi, par le président du parti. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Vit Kolar, l'a qualifié de tentative de mener notre pays dans un isolement.

  • 21/03/2003

    L'unité tchèque de décontamination chimique au Koweït a été l'objet de 6 attaques des missiles irakiens. Tous les missiles ont été neutralisés par la défense antiaérienne américaine, Patriot, vers midi. Personne n'a été blessé. Le mandat de l'unité de décontamination chimique au Koweït, au nombre de 350 spécialistes tchèques et 70 slovaques, ne lui permet d'intervenir aux combats qu'en cas d'emploi d'armes de destruction massive.

  • 21/03/2003

    Le président Vaclav Klaus a envoyé un télégramme aux soldats tchèques au Koweït, et il a eu un entretien téléphonique avec le commandant de l'unité, le général Dusan Lupuljev.

  • 21/03/2003

    Une centaine de manifestants ont dit non à la guerre en Irak, vendredi après-midi, sur la place Venceslas, au centre de Prague. Leur action, organisée par l'Initiative contre la guerre, a été accompagnée de la signature d'une pétition qui sera remise au gouvernement.

  • 21/03/2003

    L'offensive des USA et ses alliés en Irak est rejetée par 70% des Tchèques, le reste l'approuve. C'est ce qui ressort d'un sondage éclair de l'agence SC & C.

  • 20/03/2003

    Selon le Président Vaclav Klaus, la République tchèque ne fait pas partie de la coalition qui a commencé la guerre contre l'Irak. Dans une déclaration publiée à l'issue de sa rencontre avec le ministre tchèque des Affaires étrangères, Cyril Svoboda, le Président manifeste le regret qu'on n'ait pas réussi à conjurer la crise irakienne par des moyens diplomatiques. Vaclav Klaus espère néanmoins que les objectifs de l'opération militaire en Irak seront atteints avec rapidité et efficacité, qu'il n'y aura pas un grand nombre de victimes et qu'on épargnera la population civile.

    Auteur: Václav Richter
  • 20/03/2003

    Des mesures de sécurité spéciales ont été prises en République tchèque après le début de l'opération militaire en Irak. La police en coopération avec l'armée surveille actuellement 110 objectifs stratégiques en République tchèque, notamment en Bohême centrale. Néanmoins, selon le Premier ministre tchèque, Vladimir Spidla, en ce moment la République tchèque ne serait pas menacée par des attentats terroristes.

    Auteur: Václav Richter

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