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La connaissance et la compréhension de l'histoire commune sont nécessaires pour un règlement des problèmes dans les rapports tchéco-autrichiens. C'est ce qu'a été constaté à la fin d'une conférence de deux jours d'historiens, de sociologues et de spécialistes au château de Stirin, près de Prague. La conférence a été inaugurée jeudi par les chefs de la diplomatie des deux pays, Jan Kavan et Benita Ferrero-Waldner. L'entrée en service de la centrale nucléaire de Temelin et les décrets Benes sont deux points épineux dans les rapports tchéco-autrichiens.

La Chambre des Représentants du Congrès américain a adopté une loi sur la création de Radio Free Afghanistan dans le cadre des émissions de Radio Europe libre/Radio Liberté qui a son siège à Prague. Les partis politiques tchèques représentés au Parlement, à l'exception des communistes, ce félicitent de cette idée. Dans le même temps ils soulignent les risques de sécurité liés à la fondation de cette radio. Symbole de la liaison entre l'Europe et les Etats-Unis, Radio Europe libre peut être une cible d'attaques terroristes, c'est pourquoi nous devons envisager son déménagement du centre de Prague, estime Stanislav Gros, ministre de l'Intérieur.

Les activistes autrichiens envisagent d'organiser de nouvelles protestations, assez importantes cette fois-ci, contre la centrale nucléaire tchèque de Temelin. C'est une réaction à la déclaration de mardi du ministre autrichien de l'Agriculture, Wilhelm Molterer. Selon lui, la République tchèque a le droit de mettre Temelin en marche. Les militants contre Temelin accusent le cabinet autrichien d'avoir renoncé à la lutte contre la centrale. Le chancelier autrichien, Wolfgang Schüssel, lui, refuse cette critique.

La situation sécuritaire dans le pays n'a pas changé pendant ces dernières semaines. Toute une série de mesures prises en Tchéquie au lendemain de l'attaque criminelle contre les USA continue d'avoir cours. Une déclaration du ministre de l'Intérieur tchèque, Stanislav Gross, ce mardi, lors d'une conférence de presse. "Nous n'avons pas une seule information de nature à nous tranquilliser. En revanche, les informations provenant des collègues étrangers sont, dans une certaines mesure, alarmantes", a ajouté le ministre en précisant que tous les points sensibles continuent de faire l'objet d'une surveillance renforcée.