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Le chef de la diplomatie tchèque, Jan Lipavský, participe à une réunion informelle de deux jours des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN à Berlin ce week-end.

Les discussions porteront sur les répercussions de la guerre russe en Ukraine et la dégradation de la situation sécuritaire. Les ministres des affaires étrangères de la Suède et de la Finlande, qui pourraient bientôt postuler pour rejoindre l'OTAN, ont également été invités dans la capitale allemande. Prague a déjà apporté tout son soutien à l'adhésion de la Finlande après les récentes déclarations dans ce sens à Helsinki. La Turquie n'est pas favorable à l'adhésion des deux pays nordiques à l'OTAN et l'opposition d'Ankara bloquerait le processus d'adhésion.

Le Premier ministre Petr Fiala (ODS) accueillera mardi à Prague le chancelier autrichien Karl Nehammer. Outre les relations bilatérales, les premiers ministres discuteront des conséquences de la guerre en Ukraine et de l’agenda européen. Au menu de la rencontre également, les préparatifs de la présidence tchèque de l’UE au second semestre de cette année.

Petr Fiala avait invité Karl Nehammer à Prague lors de leur première rencontre à Bruxelles en février de cette année. Il avait notamment discuté avec le chancelier autrichien, à l’occasion du sommet de deux jours de l’Union européenne et de l’Union africaine, des questions liées à l’énergie nucléaire qui divise la République tchèque et l’Autriche.

Ce vendredi ouvre près de la frontière polonaise le Sky Bridge 721, la plus longue passerelle suspendue au monde. Se déployant à 95 mètres de haut, elle enjambe la vallée du ruisseau Mlýnský, reliant le sommet du mont Slamník à celui du mont Chlum. Avec ses 721 mètres de long, elle dépasse donc la plus longue passerelle suspendue à ce jour, qui se trouve au Portugal près de la ville d’Arouca, au nord de Lisbonne.

La passerelle de 1,2 mètre de large ne peut être traversée que dans un seul sens. De l’autre côté, les visiteurs peuvent parcourir le sentier naturel "Pont du temps" avec des éléments de réalité augmentée. La structure est protégée des fluctuations du vent par 60 cordes spéciales de différents diamètres.

Coup d’envoi ce vendredi du championnat du monde de hockey sur glace organisé à Helsinki et Tampere, en Finlande. C’est le deuxième temps fort de la saison pour les équipes nationales après le tournoi olympique de Pékin en février, où ont triomphé les Finlandais. Après trois ans à huis clos pour cause de pandémie, le championnat se jouera à nouveau en public, mais sans les équipes de la Russie et du Belarus, suspendues suite à l’invasion de l’Ukraine et qui ont été remplacées par la France et l’Autriche.

Cette double absence relance les espoirs de médaille d’autres équipes, dont les Tchèques, qui n’en ont pas récolté depuis 2012. Dans le groupe B, l’équipe nationale tchèque, menée par l’entraîneur finlandais Kari Jalonen, fera son entrée dans le tournoi samedi avec un match l’opposant à la Grande-Bretagne.