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Samedi 4 décembre, en raison de chutes de neige sur une majeure partie du pays, la circulation est perturbée sur de nombreuses routes du pays. A Prague, la circulation des bus sur des tronçons de ligne particulièrement escarpés a été interrompue, avant d’être rétablie dans la matinée, une fois les routes dégagées. Une portion d’autoroute a également été temporairement fermée à la circulation dans la région d’Ústí nad Labem. En fin de journée, c’est dans la région de Znojmo que la situation est la plus critique.

D’une façon générale, les météorologues mettent en garde contre la formation de congères et de verglas, ainsi que contre la visibilité réduite sur les routes de l’ensemble du pays.

Vendredi, 17 659 nouveaux cas de Covid 19 ont été détectés en République tchèque, soit 2700 de moins qu’il y a une semaine. Cette semaine, c’est donc la troisième diminution du nombre quotidien de personnes infectées. D’après les chiffres officiels du ministère de la Santé tchèque, le taux de reproduction reste inférieur à 1 (il était de 0,92 vendredi), ce qui indique un début de ralentissement de la propagation de la maladie. Le taux d’incidence a lui aussi diminué, à 1100 nouveaux cas de Covid 19 pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours.

S’il a légèrement baissé (de presque 7000 vendredi 27 novembre à 6800 vendredi 3 décembre), le nombre de personnes hospitalisées reste élevé, tout comme les autres indicateurs épidémiologiques. 1052 personnes hospitalisées se trouvent actuellement dans un état grave.

Le vice-ministre des Affaires étrangères Jan Kohout a convoqué Olga Filimončiková, la chargée d’affaires de l’ambassade de Biélorussie à Prague. Lors de leur réunion, il a expliqué la procédure d’expulsion de la République tchèque du patron du football biélorusse, Vladimir Bazanov.

Selon Deník N, la police tchèque a ordonné à Bazanov de quitter la République tchèque. Mardi, lui et son épouse ont été retenus pendant plusieurs heures par la police des étrangers pour être venus à un match de qualification de la Coupe du monde à Opava sans autorisation d’entrée. En outre, ils ne se seraient pas conformés aux obligations sanitaires en vigueur.

Dans le même temps, Jan Kohout a rappelé son inquiétude concernant la situation en Biélorussie, soulignant la « répression inacceptable contre les gens ordinaires, les figures de l’opposition et les médias indépendants, et la crise migratoire induite artificiellement à la frontière de l’UE, dont la Biélorussie est clairement responsable. »

Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš a annoncé avoir fait l’objet d’une tentative d’attaque armée le 24 novembre. L’agresseur, qui voulait remettre une lettre en mains propres, a cependant été arrêté à la réception du bureau du gouvernement. Il était armé d’un couteau et d’un pistolet CO2.

Ce n’est pas la première fois que le Premier ministre fait face à des menaces. Cette année, un homme qui menaçait de tuer Andrej Babiš et sa famille avait été arrêté. Ayant présenté ses excuses au Premier ministre, il a écopé d’une peine de deux ans avec sursis.

S’il est reconnu coupable de violence contre un fonctionnaire, l’homme qui s'en est récemment pris à Andrej Babiš risquerait jusqu’à six ans de prison. Dans l’attente des rapports des spécialistes médicaux, il est actuellement hospitalisé à l’établissement psychiatrique de Bohnice, à Prague.