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L’hiver qui s’achève a compté parmi les plus doux en République tchèque de l’histoire. La température moyenne mesurée à la station de Klementinum, dans le centre historique de Prague, entre le 1er décembre et le 28 févrrier s’est élevée à 2,6 °C, selon les données publiées par l’Institut hydrométéorologique tchèque.

Depuis l’ouverture de la station, la plus ancienne en service dans le pays, en 1775, cet hiver se range dans la tranche des 15% les plus doux. Toutefois, cette tempérarure moyenne est restée inférieure de 3,2 °C à la température record de l’hiver 2006-2007.

En quelque 245 ans d’histoire de la station, l’hiver le plus froid reste celui des années 1829 et 1830 avec alors une température moyenne mesurée pour les trois mois en question de -6,1 °C.

La République tchèque a extradé vers les Etats-Unis deux hackers ukrainiens soupçonnés d’avoir commis des cyberattaques contre différentes cibles établies dans plusieurs pays et d'avoir blanchi le bénéfice de leur activité.

Selon les enquêteurs de la Centre nationale contre le crime organisé, les deux hommes, qui ont été arrêtés en République tchèque il y a un an, font partie d’une vaste organisation internationale.

L’enquête a été menée trois ans durant en coopération avec le FBI américain. Les deux pirates informatiques, qui seront jugés aux Etats-Unis, risquent jusqu’à vingt ans de prison.

Il ne s’agit pas de la première affaire de ce type. En 2018, la République tchèque avait déjà  extradé le hacker russe Evgueni Nikouline vers les Etats-Unis, et ce alors au grand mécontentement de la Russie.

La République tchèque n’a pas entamé de négociations avec la Chine pour un éventuel achat de vaccins du laboratoire Sinopharm. C’est ce qu’a déclaré Andrej Babiš, vendredi, à la sortie du Conseil des ministres. Le Premier ministre a néanmoins confirmé qu’il avait demandé au président de la République, Miloš Zeman, de contacter son homologue chinois. Cette semaine, le Château de Prague avait fait savoir que la Chine était prête à satisfaire « immédiatement » à cette demande.

Selon Andrej Babiš, seuls les vaccins anti-Covid autorisés par l’Union européenne ou ayant obtenu une dérogation du ministère de la Santé, pourront être administrés en République tchèque. Cette déclaration va dans le sens des propos du ministre de la Santé, qui a répété à plusieurs reprises que tous les vaccins qui seront utilisés en République tchèque devaient préalablement avoir été testés et approuvés par l’Agence européenne du médicament.

Le gouvernement tchèque a officiellement sollicité, ce vendredi, une coopération à l’étranger pour l’accueil de plusieurs dizaines de patients atteints du Covid-19, en raison de la saturation des services hospitaliers. Concrètement, cette demande a été formulée auprès de l’Allemagne, de la Pologne et de la Suisse, qui toutes avaient proposé leur aide ces derniers jours.

Selon les données du ministère de la Santé, quatorze lits restaient disponibles dans les unités de soins intensifs et de réanimation ce vendredi, à condition toutefois de remettre à plus tard des opérations pouvant l’être. Cette semaine, le ministre des Affaires étrangères, Tomáš Petříček, a fait savoir que la Slovénie a elle aussi proposé de prendre en charge des patients tchèques.