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Alors que la majorité des écoles en République tchèque sont fermées depuis le début de l’année et qu’aucune date pour leur réouverture n’a encore été avancée en raison de la situation sanitaire, Andrej Babiš a déclaré, dimanche, que les examens de la « maturita » (l’équivalent en République tchèque du baccalauréat) n’étaient pas indispensables. Selon le Premier ministre, le diplôme pourrait être délivré sur la base d’un contrôle continu, ce qui épargnerait du stress aux élèves. Le chef du gouvernement estime que les employeurs ne s’intéressent de toute façon pas à ce niveau d’études.

« J’ai employé 35 000 personnes et je ne leur ai jamais posé la moindre question sur leur ‘maturita », a-t-il expliqué. « Je leur demandais si elles étaient prêtes à apprendre de nouvelles choses, si elles voulaient travailler, quels étaient leurs ambitions et leurs rêves, quelles langues étrangères elles parlaient et quelle était leur expérience en dehors de l’école. »

La semaine dernière, Andrej Babiš, qui avant de se lancer en politique a fait fortune en tant qu’homme d’affaires, a avancé l’idée que les épreuves finales ne soient exceptionnellement pas organisées cette année. Beaucoup d’experts ont toutefois exprimé leur désaccord, et ce malgré le fait que les étudiants suivent uniquement un enseignement à distance depuis plusieurs mois.

Quatre jours avant la réception des Rangers en huitième de finale aller de la Ligue Europa, le Slavia Prague a conforté son avance en tête du classement de la Fortuna Liga, le championnat de République tchèque de football, en battant le Baník Ostrava (2-1), dans son stade d’Eden, dimanche soir. Toujours invaincu après 22 journées, le Slavia possède désormais 14 points d’avance sur le Sparta. En raison de nombreux joueurs positifs au Covid-19, celui-ci n’a toutefois pas disputé les deux dernières journées et possède donc deux matchs de retard.

A retenir aussi de cette 22e journée, le nouveau but de Jean-David Beauguel, qui a permis au Viktoria Plzeň de disposer du Sigma Olomouc (1-0) et ainsi de se rapprocher des places européennes. Avec neuf réalisations au compteur depuis le début de saison, l’attaquant français, qui avait déjà offert la victoire au club de Bohême de l’Ouest lors de la précédente journée, figure désormais à la troisième place au classement des buteurs.

Après s’être déclaré plutôt optimiste sur l’évolution de la situation sanitaire en République tchèque et avoir appelé les Tchèques à ne pas relâcher leurs efforts et à respecter les mesures de restriction, vendredi, le ministre de la Santé a prévenu, ce dimanche, que la semaine prochaine sera la plus critique dans les hôpitaux depuis le début de l’épidémie.

Invité de la Télévision tchèque, Jan Blatný a annoncé qu’il pourrait être nécessaire de faire appel aux services de 300 médecins et de 1 000 infirmières supplémentaires pour faire face à l’afflux de nouveaux patients. Si le nombre de lits de réserve est suffisant selon lui, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée est plus problématique en revanche. Par ailleurs, le transfert d’un certain nombre de patients à l’étranger est toujours nécessaire.

« Charlatan » d’Agnieszka Holland, qui a remporté le prix du meilleur film de l’année 2020, et « Krajina ve stínu » (Shadow Country) de Bohdan Sláma, qui est reparti avec six statuettes, ont été les deux longs-métrages mis tout particulièrement à l’honneur lors de la traditionnelle cérémonie des Lions tchèques, grande célébration du cinéma tchèque, qui s’est tenue samedi soir.

A eux deux, les deux films, qui chacun à leur manière plongent les spectateurs dans l’histoire tchèque du XXe siècle, ont remporté onze Lions, décernés par les professionnels du cinéma.

Inspiré de la vie du phytothérapeute tchèque Jan Mikolášek, un guérisseur qui aurait soigné des milliers de personnes en Tchécoslovaquie, dont le président communiste Antonín Zápotocký mais aussi des dignitaires nazis pendant le Protectorat, « Charlatan » s’est vu décerner le prix plus important, le Lion du meilleur film de l’année.

PLus de détails sur le palmarès ci-dessous.