Kreuziger parmi les victimes du Col de la Madeleine
Roman Kreuziger a souffert lors de la 9e étape du Tour de France cycliste, mardi, qui reliait Morzine-Avoriaz à Saint-Jean-de-Maurienne. Malgré son profil, marqué par une arrivée en plaine, qui ne promettait pas à priori de grande bagarre entre les favoris, la grande étape alpestre, programmée après une journée de repos, a fait des dégâts dans le peloton. Le coureur tchèque, lâché dans la l’ascension du col de la Madeleine, n’a pas fait figure d’exception. Kreuziger a rétrogradé de quatre places au classement général et se retrouve désormais 11e, à 5’11’’ du nouveau maillot jaune, le Luxembourgeois Andy Schleck. Résumé de la journée du coureur tchèque...
« C’était l’étape après le jour de repos et je ne suis jamais bien senti aujourd’hui. C’est ce que je redoutais déjà hier, car je sais que les jours de repos ne me conviennent pas beaucoup. Je ne suis donc malheureusement pas surpris par ma performance aujourd’hui. J’ai fait ce que j’ai pu, je n’ai jamais lâché. Le seul regret est que j’aurais peut-être pu commencer à hausser un peu plus le rythme environ un kilomètre et demi avant le sommet du Col de la Madeleine, cela m’aurait permis de revenir plus vite sur Klöden et Vinokourov dans la descente vers Saint-Jean-de-Maurienne, et ainsi nous aurions pu être plus rapides dans la descente. Mais même si cette étape ne m’a pas réussi, je reste serein pour la suite de la course. »
A Andy Schleck et Alberto Contador, les deux grands gagnants de la journée de mardi, Roman Kreuziger a concédé 3’46’’ supplémentaires. Au matin de la 10e étape de ce mercredi entre Chambéry et Gap, le Tchèque, désormais 11e au général, possédait donc 5’11’’ de retard sur le leader luxembourgeois. Il n’était pas résigné pour autant :« C’était une étape bizarre. Certains coureurs en ont fait les frais, d’autres au contraire ont su en tirer profit. Andy Schleck et Alberto Contador étaient devant, mais ce n’est pas une surprise. Ce sont eux qui luttent pour la victoire finale. La logique est respectée. Me concernant, je crois toujours en mes chances d’arriver à Paris parmi les dix premiers au général. »
Un objectif que Roman Kreuziger avait respecté l’année dernière, puisqu’il avait bouclé le Tour à la neuvième place du classement général, assez loin cependant, un peu plus de 14 minutes, du lauréat Alberto Contador.