Le SPD décide de ne pas siéger au Parlement européen avec l'AfD après des propos sur les SS
Le parti d’extrême droite tchèque Liberté et Démocratie Directe (SPD) ne siégera plus avec l’AfD (Alternative pour l'Allemagne) au Parlement européen, a déclaré ce mercredi la porte-parole du SPD. Ainsi, le parti tchèque suit l’exemple du Rassemblement national français et s’oppose, lui aussi, aux déclarations faites par Maximilian Krah, l'ancienne tête de liste de l’AfD pour les élections européennes, selon lesquelles « tout membre des unités SS n’était pas automatiquement un criminel ».
Le SPD dirigé par Tomio Okamura a dénoncé ces propos qu’il estime « inacceptables ». Le parti a déclaré qu’il « soutenait pleinement » la démarche de la présidente du RN Marine Le Pen qui a décidé de rompre avec l’AfD, l’un de ses principaux alliés au sein du groupe Identité et démocratie (ID) au Parlement européen.
Les représentants de ce groupe seront à Prague ce jeudi, dans le cadre de la campagne pour les élections au Parlement européen prévues pour les 7 et 8 juin.