Liberté d’expression, russophobie ou droits de l'homme : Prague répond aux critiques de la Russie
La diplomatie tchèque a vivement réagi aux critiques formulées mardi à son égard par la Russie. Selon celles-ci, les autorités tchèques s’engagent dans des « actions de politique étrangère destructrices » au lieu de s’attaquer aux problèmes chroniques du pays.
Dans la partie « tchèque » de son rapport sur les droits de l’homme dans le monde, le ministère des Affaires étrangères russe critique notamment le fonctionnement des médias et a jugé « préoccupant » l’état de la liberté d’expression en République tchèque. Le même rapport constate également le glissement continu ces dernières années vers une toujours plus grande russophobie. Selon Moscou, l’état du système judiciaire tchèque, le statut des femmes, la question de la violence domestique ou encore la protection des droits des enfants sont également des sources de critiques.
Prague a réagi à ces accusations en rappelant le comportement et les crimes de la Russie dans la guerre en Ukraine. « Nous n’enlevons pas d’enfants, ne bombardons pas d’hôpitaux et n’occupons pas de pays voisins », a répondu la diplomatie tchèque en conseillant à Moscou de « quitter » l’Ukraine.