Mandat d’arrêt de la CPI contre Benyamin Nétanyahou : une décision « malheureuse » selon le PM tchèque
Les mandats d’arrêt émis mercredi dernier par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, et l’ancien chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif sont une décision « malheureuse » estime le Premier ministre tchèque Petr Fiala. Selon lui, le mandat d’arrêt « affaiblit l’autorité de la CPI dans d’autres affaires, en mettant sur le même plan les représentants élus d’un État démocratique et les dirigeants d’une organisation terroriste islamiste », a déclaré Petr Fiala sur le réseau X.
« Notre position reste inchangé » a fait savoir, via son porte-parole, la diplomatie tchèque. « La Tchéquie respecte et respectera ses obligations juridiques internationales. Dans le cas des mandats d’arrêt internationaux, c’est le bureau du procureur et la police qui agissent. Il ne s’agit pas d’une décision politique. Nous vivons dans un État de droit », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Daniel Drake.