L'épidémie mondiale de pneunomie atypique inquiète les autorités tchèques

L'épidémie de pneumopathie atypique, découverte fin février dans la région de Hong-Kong, en Chine, et la ville de Hanoï, la capitale du Vietnam, ne cesse depuis de se propager et de faire peser une inquiétude croissante partout à travers le monde. La République tchèque ne fait pas figure d'exception, puisque le ministère des Affaires étrangères a, ce mardi, officiellement mis en garde les habitants devant les risques que comporte actuellement tout voyage en Asie du Sud-Est.

L'épidémie mondiale de pneunomie atypique inquiète les autorités tchèques

L'hôpital de Bulovka, photo: CTK

C'est par l'intermédiaire de son service de presse que le département des Affaires étrangères a rendu public, ce mardi, un avertissement à l'intention de la population tchèque informant des dangers sanitaires que comporterait tout voyage en Asie du Sud-Est. Dans cette mise en garde, le ministère recommande formellement aux gens de ne pas se rendre dans cette région, foyer de la pneumonie atypique qui se répand ces derniers jours partout dans le monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé, cette affection virale, également appelée syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), serait apparue en novembre 2002 à Canton, ville située dans la province chinoise de Guangdong, elle-même proche de l'île portuaire de Hong-Kong. Depuis, selon une basse estimation, tant les responsables en place à Pékin font preuve de mauvaise volonté pour communiquer les données réelles, la maladie aurait déjà entraîné la mort d'au moins 60 personnes, principalement en Chine et en Amérique du Nord.

En République tchèque, les médecins ont jusqu'à présent enregistré 13 cas de patients potentiellement « à risques » ayant récemment séjourné dans cette région d'Asie du Sud-Est. Mais seuls quatre d'entre-eux sont toujours gardés en observation. Des contrôles continuels de tous les passagers revenus d'Asie du Sud-Est ont également été ordonnés, ainsi que la mise en quarantaine immédiate de toutes les personnes suspectées de présenter les symptômes de la pneumopathie. Ce mardi, une jeune femme d'origine vietnamienne, de retour de Hanoï, au Vietnam, a ainsi été acceptée dans un hôpital pragois.