La présidente de la Fédération tchèque des combattants pour la liberté redoute la montée du néofascisme et du néonazisme dans le pays

Dans un discours prononcé, dimanche, au Panthéon du Musée national, à Prague, à l'occasion du 89e anniversaire de la fondation de la Tchécoslovaquie, la présidente de la Fédération tchèque des combattants pour la liberté, Andela Dvorakova, a fait part de ses craintes face à la montée du néofascisme et du néonazisme. Un danger dont l'Union européenne a pris conscience, estime-t-elle. « Et c'est pourquoi l'UE réclame un renforcement de l'identité nationale. Chez nous, cependant, toute manifestation de fierté nationale est qualifiée de nationalisme ou de chauvinisme », s'est justifiée Andela Dvorakova, en expliquant que la mise en avant de valeurs comme l'héroïsme, le courage, les connaissances et ce qu'elle désigne comme « la défense de la vérité historique » irritait la société tchèque.

Auteur: Anna Kubišta