Les protestations se poursuivent après l'intervention musclée de la police contre les participants au festival techno CzechTek

L'intervention des policiers anti-émeutes ce week-end contre les participants à la CzechTek 2005 continue de provoquer des réactions dans la rue et sur la scène politique. Des centaines de jeunes se sont réunis mardi dans le quartier pragois de Strahov sur fond de musique techno. Le Premier ministre, dans un article publié par Lidove noviny, a justifié l'intervention en qualifiant les organisateurs de la free party de « gens dangereux et bien organisés aux tendances anarchiques ». Le chef de l'Etat a quant a lui qualifié l'intervention d' « erreur grossière ». L'ODS, parti d'opposition dont il reste le président d'honneur, souhaite se réunir avec les responsables gouvernementaux pour parler de cette affaire. Le président du Sénat à lui aussi réclamer des explications au Premier ministre et à son ministre de l'Intérieur. Selon un récent sondage, 70% des personnes interrogées considèrent que les méthodes employées par les policiers anti-émeutes ont été « trop dures ». L'ancien président Vaclav Havel a proposé de sevir de médiateur entre les autorités et les organisateurs.