Tour de France : Roman Kreuziger de retour parmi les dix premiers

Roman Kreuziger, photo: CTK

Après une deuxième semaine difficile pour lui, Roman Kreuziger a finalement démontré qu’il fallait encore compter sur lui sur le Tour de France. 10e de la quatrième étape pyrénéenne tant attendue dont l’arrivée était jugée au sommet du col du Tourmalet jeudi, le coureur tchèque figurait ainsi de nouveau parmi les dix premiers au classement général avant le contre-la-montre décisif de samedi et l’arrivée à Paris dimanche.

Roman Kreuziger,  photo: CTK
On s’attendait d’abord à un duel entre Alberto Contador et Andy Schleck dans les lacets du Tourmalet, et on y a eu droit, les deux hommes en tête du classement général finissant dans un ordre inversé également aux deux premières places de l’étape royale pyrénéenne. La victoire d’étape est donc revenue au jeune Luxembourgeois mais le maillot jaune est bien resté sur les épaules de l’Espagnol, toujours leader pour 8’’ comme au moment du départ quelques heures plus tôt.

Alberto Contador et Andy Schleck,  photo: CTK
Mais derrière Contador et Schleck, sur lesquels toute l’attention du public était tournée, d’autres coureurs se sont illustrés dans l’ascension du col du Tourmalet. Et Roman Kreuziger a fait partie de ces coureurs. Longtemps présent dans le groupe de tête puis de poursuivants, le seul coureur tchèque présent sur le Tour cette année a finalement franchi la ligne d’arrivée en 10e position avec 2’14’’ de retard sur Andy Schleck. Une performance qui, ajoutée aux pertes de temps enregistrées par l’Américain Levi Leipheimer et le Kazakh Alexandre Vinokourov, a permis à Kreuziger de gagner deux places au classement général. Avant le long contre-la-montre de samedi décisif pour la victoire finale, il occupait la 9e place à 10’12’’ d’Alberto Contador : un classement qui était déjà le sien l’année dernière lors de l’arrivée du Tour sur les Champs-Élysées.

Photo: CTK
Ce vendredi, lors de l’étape entre Salies-du-Béarn et Bordeaux, qui ne comportait pas de difficultés majeures, Roman Kreuziger avait donc pour premier objectif d’économiser ses forces. Avec derrière la tête l’idée non seulement de défendre sa 9e place samedi mais aussi peut-être d’en grignoter encore une puisque le Canadien Ryder Hesjedal ne possédait que 54’’ d’avance.