Les Tchèques veulent participer au nouveau projet de bouclier antimissile américain
Le vice-président américain Joe Biden a achevé sa tournée en Europe centrale par une visite en République tchèque, vendredi. Une visite dont le temps fort a été la rencontre avec le Premier ministre Jan Fischer. A la sortie de leur tête-à-tête, ce dernier a en effet confirmé que la République tchèque souhaitait être partie prenante dans la réalisation du nouveau système de défense antimissile américain en Europe.
De son côté, Jan Fischer a indiqué que la République tchèque souhaitait s’engager sans pour autant être encore en mesure de préciser dans quelle mesure et dans quel domaine concret :
« La République tchèque est prête, en tant que membre de l’Alliance nord-atlantique, parce qu’il s’agit avant tout d’un projet qui s’inscrit dans le cadre de l’OTAN, mais aussi en tant que pays conscient de ses engagements et de l’importance de la continuité de sa politique étrangère dans ce domaine, à chercher sa place dans ce nouveau projet de défense. La nature de cette place dépendra des prochaines informations que nous recevrons, que ce soit au niveau technique, matériel ou du temps. Ce sera alors à nous de trouver notre place dans l’architecture de ce projet et cette place, nous la chercherons seuls. »Plus d’informations, le gouvernement tchèque devrait en obtenir très rapidement, comme l’a confirmé Joe Biden :
« Un groupe d’experts viendra à Prague début novembre pour discuter plus en détail de ce dossier mais aussi des autres questions relatives à une collaboration dans le domaine de la défense. Le nouveau programme de défense antimissile devrait protéger l’Europe des menaces existantes, et précisément avec la technologie éprouvée il devrait couvrir de façon plus efficace une plus grande partie du territoire de l’Europe, y compris la République tchèque, que le précédent système envisagé. »A la différence du projet initial, qui aurait dû permettre de faire face et de réagir à une éventuelle attaque de missiles longue portée, ce nouveau système de défense devrait servir, lui, à contrer les missiles de courte et moyenne portée.