Le projet d’abolition du salaire « super-brut » fait débat
Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš a déclaré, samedi, que son gouvernement entendait abolir le salaire dit « super-brut » pour deux ans seulement, un projet de réforme fiscale soutenu par le président Miloš Zeman. Introduit en 2008, le salaire « super-brut » est un salaire imposable. Il est égal au salaire brut majoré de 34% représentant l'assurance sociale et maladie payée par l'employeur. Le gouvernement d’Andrej Babiš (ANO) a fait de l’abolition de ce concept, qui entraînerait une baisse des impôts sur le revenu, l’une des priorités de son programme.
Ce dimanche, le vice-Premier ministre social-démocrate Jan Hamáček a déclaré dans un débat télévisé que l’abolition du salaire « super-brut » pour deux ans « manquait de sens » et que son parti ČSSD ne soutiendrait pas ce projet.