Le service de contre-espionnage BIS au centre du débat politique
Le poste de directeur du BIS, le service de renseignements du pays, est un sujet âprement débattu à nouveau ces derniers jours à Prague. Le mandat de l'actuel directeur, Michal Koudelka, prend fin le 14 août. Le Premier ministre Andrej Babiš (ANO), qui a échoué à faire réunir à ce sujet la commission parlementaire pour la sécurité, a fait savoir qu'il discuterait de la question lundi avec le ministre de l'Intérieur Jan Hamáček (ČSSD).
Le président de la République M. Zeman a refusé à plusieurs reprises d'élever M. Koudelka au rang de général par le passé et a critiqué le BIS, qui a été à l'origine des récentes révélations sur l'implication russe dans l'explosion de Vrbětice.
La coalition de l'opposition Spolu a indiqué ce vendredi qu'elle initierait une session extraordinaire de la Chambre des députés si M. Koudelka n'était pas reconduit dans ses fonctions.