Suite et fin, à Prague, de la conférence des présidents des parlements européens avec toujours l’Ukraine et la Russie au cœur des préoccupations
La conférence des présidents des parlements des pays européens se poursuit à Prague ce mardi, avec notammnent un débat sur le rôle de l’Union européenne dans la coopération mondiale entre les démocraties et le problème de la dépendance des États membres vis-à-vis des régimes totalitaires.
Avant cela, lundi, la présidente de la Chambre des députés tchèque, Markéta Pekarová Adamová, s’est déclarée convaincue que les Russes ne parviendraient pas à reprendre l’initiative sur le champ de bataille en Ukraine. Selon elle, l’idée selon laquelle la fourniture d’armes à l’Ukraine revient à jeter de l’huile sur le feu doit être rejetée et la paix ne peut être négociée qu’à partir d'une position de force. Toujours selon la présidente de la Chambre basse, l’Europe n’a pas d’idée claire de la nature des relations qu’elle souhaite entretenir avec la Russie après la fin de la guerre et c’est pourquoi il est important de débattre de cette question.
Cette première des deux journées de conférence a aussi été marquée par le discours de Rouslan Stefantchouk, président de la Rada d’Ukraine. Selon lui, l’Ukraine a choisi la voie des valeurs européennes et en paie le prix fort, tandis que la Russie recourt à tous les outils de chantage possibles contre les représentants des pays de l’UE.